Ouf ! Il était temps, le Chabab Riadhi de Belouizdad a réintégré les rangs de la légalité. Désormais, il a depuis mercredi son président élu, en la personne d'un authentique enfant du club de Laâkiba, Mokhtar Kalem. C'est haut la main, avec 45 voix contre 14 pour son adversaire Bekacemi Badrezzine, dit Bader, qu'il a été élu, démocratiquement, par une assemblée générale « triée sur le volet » par la DJS d'Alger, où les « intrus » n'ont pas eu droit de cité, composée de « 63 électeurs légaux » présents, constituant le quorum suffisant pour effectuer le vote tant attendu. En effet, c'est avec plus d'une heure trente de retard que l'AG a pu se dérouler, après que le maître de séance, M. Bouti, représentant de la DJS, eut mis de l'ordre. L'opération de vote a donc démarré après la présentation des programmes respectifs des deux candidats. Le premier, M. Kalem, ne s'est pas trop attardé. Dans un briefing d'une dizaine de minutes seulement, il commence par dénoncer le fait que « le CRB est géré par la rue et dans la rue et il faudrait que cela cesse pour un club de l'envergure du Chabab ». Il prônera « l'union des Belouizdadis », il promettra « d'honorer la mémoire des fondateurs du Chabab, de faire revivre les autres sections et de travailler dans la transparence » évitant de parler de finances. Le représentant de la DJS a mis en garde le nouveau président qu'« il y a urgence dans l'installation d'un bureau constitué de membres de l'AG, obligatoirement pour parachever le processus de mise en place d'une direction élue, légale, en mesure de signer des actes et de prendre des décisions réglementaires ».