Les locataires du site AADL de la Concorde à Bab Ezzouar ne savent plus à quel saint se vouer. La panoplie des difficultés auxquelles ils font face désespère plus d'un. L'ascenseur du bâtiment 10 « ne fonctionne plus depuis quelques jours ». « Cet état de fait oblige les moins valides à faire des efforts. En dépit de nos sollicitations, les choses sont restées en l'état. L'agence n'engage pas les travaux nécessaires », relèvent-ils dans une déclaration transmise à notre rédaction. Autre gène : les cages d'escalier sont transformées en urinoir et personne ne s'en occupe. Ces locataires font remarquer que l'AADL a pourtant engagé des femmes de ménage qui ne viennent que « rarement ». Ils assurent aussi que ces dernières, s'ils elles daignent venir, n'accomplissent pas « convenablement » leur travail. Constitués en comité, les résidants de ce site qui manque d'éclairage assurent que l'AADL à qui ils payent des charges doit s'occuper de leur cadre de vie. Ils doivent réagir impérativement.