Décédé jeudi dernier à l'hôpital de Beni Messous, suite à un arrêt cardiaque, Zaïdi Sekia, journaliste et maître de conférences à l'institut des sciences politiques d'Alger, a été inhumé dans l'après-midi d'hier au cimetière de Sidi Rzine, à Baraki. Une foule nombreuse, composée de membres de sa famille et de collègues journalistes et professeurs à l'institut des sciences politiques, a suivi la procession funèbre. Agé de 50 ans, Sekia, apprécié de tous, résidait à la cité El Merdja, à Baraki, et travaillait à plein temps à l'institut des sciences politiques, tout en collaborant dans la presse nationale. Après avoir obtenu un magistère à l'université d'Alger, Sekia a bénéficié d'une bourse qui le mènera en Grande-Bretagne, où il décrochera un magister à l'université de Bristol. A son retour, il travaillera à l'institut de Ben Aknoun et sera l'un des membres fondateurs du journal arabophone El Khabar où il exercera aux côtés du défunt Omar Ourtilène. Il participera, par la suite, à la création d'autres titres comme El Youm et Echibek, tout récemment. L'ayant côtoyé, M. Belhimer, journaliste au quotidien El Khabar, fera remarquer que l'homme était « l'intelligence même et avait le contact facile ».