Une cinquantaine de locataires, occupant depuis l'indépendance des appartements ou des locaux commerciaux qui appartenaient à des étrangers, en grande partie des français qui avaient quitté le pays, soit le 5 juillet 1962 ou en 1990, se trouvent dans l'angoisse et n'arrivent pas à trouver d'interlocuteur pour régler leur situation Ces locataires, dans le cadre de cette loi, avaient adressé des demandes au wali de l'époque, en 1997, dans ce sens. Il s'agit d'un ensemble de quatre immeubles du centre-ville, situés au Front de Mer, à la rue Khemisti, à la rue Toulouse ou à proximité de la place des Victoires. Une délégation de ces locataires s'est rapprochée de la rédaction locale du journal pour lancer un SOS et attirer l'attention du premier magistrat du pays pour l'inviter à statuer sur leur cas, conformément à la loi en vigueur. Dans leur requête, ces locataires, qui représentent une centaine de personnes, en grande partie du troisième âge, disent qu'ils sont inquiets. Ils viennent d'apprendre que l'administration des domaines à Oran a été saisie par une tierce personne pour procéder à l'achat de ces biens immobiliers appartenant normalement à l'Etat. Déjà, ils rappellent que des transactions sur ces immeubles ont été effectuées par une personne qui stipule avoir été mandaté par les propriétaires vivant à l'étranger, pour assurer la gestion de leurs biens. Ces transactions, selon ces locataires, ont été faites au mépris des règles et que le document dont dispose cette personne n'a jamais été une procuration spéciale pouvant servir à la vente de biens immobiliers, s'insurgent-ils, sachant que le prix de l'immobilier dans la capitale de l'ouest a grimpé ces deux dernières années. Le prix d'un appartement de type F3 ou F4, du vieux bâti, au centre-ville, dépasse les 500 millions de centimes..