Les inquiétudes des locataires à Bardo A quelques jours du lancement de la deuxième tranche du quartier du Bardo, annoncée officiellement le 5 juillet dernier par le wali de Constantine, l'angoisse des locataires a atteint son comble ces derniers jours face à des pratiques d'un autre genre de la part des propriétaires des bâtisses à démolir. Selon certains citoyens, les propriétaires des lieux ne cessent de les harceler pour le renouvellement des contrats de location, les sommant même de quitter leurs appartements. Un véritable dilemme pour de nombreuses familles qui n'ont pas d'autre alternative que d'attendre un relogement vers la nouvelle ville Ali Mendjeli, lequel serait imminent, tout en faisant face à la pression des opportunistes qui ne veulent pas rater pareille occasion pour se faire de l'argent sur le dos des pauvres. Une famille de bédouins sauvée in extremis Les équipes de la Protection civile ont dû déployer les grands moyens lundi dernier aux environs de midi pour maîtriser un important incendie qui s'est déclaré dans un champ de blé occupé par une famille de bédouins, à proximité de la route vers la commune de Messaoud Boudjeriou. L'incendie, dont les causes demeurent encore inconnues, est venu à bout de 14 ha de récoltes, alors que l'intervention des sapeurs-pompiers a permis de sécuriser des dizaines d'hectares et sauver un troupeau évalué à 1 000 têtes d'ovins. L'on signale par ailleurs, durant la même journée, l'incendie survenu dans un autobus de marque Sonacome K66, près de la cité des 450 logements à El Khroub. Un incident causé par une étincelle partie des câbles du moteur mais qui n'a pas fait de gros dégâts. Pour rappel, ces incidents deviennent assez fréquents depuis quelques semaines dans des autobus toujours dépourvus d'extincteurs. Des enfants pyromanes Une sorte de rituel est en train de s'installer dans certaines cités-dortoirs, en l'occurrence la cité Ziadia. En effet, certains parents inconscients ne trouvent pas mieux que de donner des allumettes à leurs enfants, les chargeant de procéder au brûlage de la broussaille et autres herbes folles poussant tout autour des immeubles, sous prétexte que celles-ci sont un véritable vivier de serpents et rats des champs. Exultants, les enfants se transforment en pyromanes et incendient allègrement la cité, et ce chaque jour que Dieu fait, en fin d'après-midi, provoquant de véritables fournaises par 42° à l'ombre, en plus de la fumée, asphyxiante, pénétrant dans les appartements, incommodant enfants en bas âge et vieilles personnes. Certains habitants dénoncent le manque de civisme de ces parents, qui en plus de faire courir à leur progéniture un danger certain, outrepassent leurs droits, gênent leurs voisins, et détruisent les arbrisseaux, à l'heure où la désertification est une véritable épée de Damoclès au-dessus de nos têtes. Farida. h, S. A.