Tichy : Programme perturbé Cet été, les vacanciers habitués de la destination Tichy auront du mal à retrouver la ville qu'ils avaient laissée l'an dernier. Et pour cause, les travaux induits par l'élargissement de la route nationale qui traverse la ville ont quelque peu défiguré le paysage urbain. La promesse, faite par les autorités locales de terminer les travaux avant le 10 de ce mois, ne sera certainement pas tenue au vu de ce qu'il reste à réaliser. L'élargissement de la nationale en 2 fois 2 voies sur 4,2 km, autant dire de la rentrée à la sortie de la ville, débutée en début septembre de l'année dernière, a connu des retards répétés dûs notamment à la mauvaise coordination entre les différents intervenants (PTT, Sonelgaz et Edemia) et l'entreprise de réalisation. Ceci dit, d'autres mauvaises nouvelles attendent les villégiateurs, comme par exemple le fait de délocaliser vers la sortie de la ville le manège forain qui, chaque année, plantait son chapiteau au centre-ville. Mais, c'est surtout la non-tenue, cette année, à l'intérieur du stade de handball, dont on nous dit qu'il abritera une foire, des fameuses « nuits folles de Tichy » qui risque d'être mal supportée par des vacanciers en mal de défoulement. Timezrit : Des citoyens réclament leurs fusils de chasse La récupération des fusils de chasse, remis aux autorités dans les années 1990, continue d'être revendiquée par leurs propriétaires qui n'ont pas fini de frapper aux portes des autorités civiles et militaires. Cette fois-ci, ce sont des habitants de Timezrit qui viennent de saisir le wali, à travers une lettre appuyée par une pétition de près de trente signataires, réclamant leurs fusils de chasse qu'ils ont remis « par mesure de sécurité » aux brigades de la gendarmerie en 1993. « Nous avions à l'époque confiance en nos institutions et c'est dans un but de prévention du terrorisme que nous avons accepté de les remettre », écrivent-ils. « Aujourd'hui, alors que de nombreux citoyens ont obtenu la restitution de leurs fusils », ce groupe de citoyens demande à ce que l'on fasse pareil, « dans les délais les plus courts », avec l'ensemble des citoyens de la commune ayant remis leurs fusils de chasse aux autorités. La demande est, en fait, celle aussi de l'ensemble des propriétaires de ces fusils de chasse dans la wilaya que les pouvoirs publics ont appelé, conformément à un texte décrété en 1993 dans un contexte particulier de forte menace terroriste, à remettre à la Gendarmerie nationale. Beaucoup de demandes de restitution, certaines ponctuées d'actions de protestation dans la rue (comme l'ont fait devant le siège de la wilaya des habitants de Toudja), ont été formulées par les citoyens auxquels l'administration avait répondu par la condition de se constituer d'abord en groupe de légitime défense (GLD) pour faire aboutir leur revendication. Tamda : Trottoirs inexistants Faute de trottoirs, l'axe routier reliant l'embranchement de Tamda à l'entrée du village présente un danger réel pour les piétons. Les trottoirs sont inexistants tout au long du pont de Tamda. Un chantier d'AEP a rendu l'un des deux trottoirs existants quasiment impraticable. Défoncé sur toute la longueur du pont, ce trottoir n'a jamais été remis en état. Les fossés sont ravinés dans certains endroits. En outre, quelques amas de remblais ont été déchargés à bord de la route, gênant ainsi la circulation des piétons. Les usagers de ces trottoirs « virtuels » se voient obligés de supporter les désagréments générés par la poussière en été et la boue en hiver. Aussi, les risques d'accidents sont réels. Ce laisser-aller a déjà fait des victimes. L'année dernière, un homme a été tué par un véhicule à quelques mètres du pont de Tamda. Aokas : Un nouveau siège pour l'APC Un nouveau siège d'APC sera réceptionné au cours de ce mois à Aokas. Sa réalisation s'est imposée du fait de l'exiguïté des locaux du siège actuel, une bâtisse coloniale, qui ne peut contenir tous les services communaux. Les travaux de réalisation entamés en 2005 ont nécessité la mobilisation de près de 60 millions de dinars. « C'est avec soulagement que nous avons accueilli la nouvelle de l'achèvement des travaux de ce nouveau siège, car il n'est plus possible de travailler dans des conditions non appropriées qui rendent notre tâche des plus éreintantes », nous déclare le P/APC.