C'est à l'occasion de la célébration des festivités du 5 Juillet, que l'Union nationale des arts et culture (UNAC) a pris l'initiative de faire voyager une quinzaine de toiles inédites d'artistes peintres algériens, dont 7 appartiennent au célèbre et prestigieux artiste et militant M'hamed Issiakhem. Il est utile de rappeler que celui-ci (1928-1985) avait exercé une très grande influence sur la peinture moderne de l'Algérie. C'est au niveau de la bibliothèque communale de l'antique Césarée que cet événement avait eu lieu, hélas, dans l'indifférence totale. Hormis quelques très rares visiteurs qui s'y sont rendus pour découvrir les créations artistiques nationales, comme l'ex-ministre de la Jeunesse et des Sports, Kamel Bouchama, cette exposition aura été un fiasco sans impact sur la jeunesse. Ce mépris affiché à l'égard des toiles de valeur inestimable n'aura pas été du goût des animateurs et responsables de l'UNAC, d'autant plus que les artistes peintres, qui ne sont plus de ce monde, avaient eu le mérite de léguer un patrimoine très significatif qui illustre le combat et la souffrance des artistes peintres algériens durant la guerre de Libération nationale.