Rétrospective n Une exposition en hommage aux artistes peintres, membres fondateurs de l'Union nationale des arts plastiques a été organisée jeudi à la Galerie Mohamed-Racim. «C'est une exposition qui veut rendre sa place aux 12 membres fondateurs de l'UNAP (actuellement UNAC, Union nationale des arts culturels)», a indiqué à l'APS Mohamed Djehiche, coordinateur adjoint de la manifestation «Alger, capitale de la culture arabe 2007», soulignant que cette exposition regroupe bon nombre d'œuvres inédites dont certaines appartiennent à des collections privées et d'autres à l'établissement «Arts et culture» de la wilaya d'Alger qui, par leur contribution, «ont permis, a-t-il dit, de donner toute son ampleur à cette rencontre». Les membres fondateurs de l'ex-UNAP, fondée en 1963 sont Yellès Bachir (président fondateur), Ali Ali Khodja, Mesli Choukri, Mohamed Temmam, M'hamed Issiakhem, Mohamed Khadda, Mohamed Zmirli, Mohamed Bouzid, Mohamed Ghanem, Ahmed Kara, Kheira Flidjani et Mohamed Louail. «C'est cette première gestation et ces premiers moments de la vie de cette belle aventure que nous avons voulu faire revivre à travers les témoignages oraux, écrits ou peints de ces pionniers. Une aventure merveilleuse (...), riche des différentes facettes qui ont constitué les débuts de l'art algérien d'après-guerre», dira, de son côté, Abdelhamid Arroussi, président de l'UNAC à propos de cette exposition rétrospective. Pour l'artiste peintre Ali Ali Khodja, l'exposition est une occasion qui permet «de revoir ce qui se faisait par le passé et la peinture actuelle». Pour sa part, Mme Nadjet Khadda, universitaire et veuve du grand peintre Mohamed Khadda, a affirmé qu'«on peut considérer que c'est un hommage, mais en réalité c'est une revisitation du travail des pères fondateurs de la peinture moderne algérienne». L'artiste peintre Zahia Kaci, ancienne élève de M'hamed Issiakhem, a évoqué, quant à elle, son ancien professeur mettant en exergue son «immense talent», ses «qualités pédagogiques» et sa «rigueur». «Issiakhem, pour qui j'avais beaucoup de respect et d'admiration, s'investissait beaucoup dans son travail. Il avait aussi un bon cœur et était d'une grande générosité», a conclu Zahia Kaci qui a réalisé un tableau intitulé «Hommage à Issiakhem».