L'Arc de triomphe de Caracalla est toujours en restauration. Les travaux de réfection traînent en longueur à cause de certaines « lourdeurs » du béton armé. La Ligue des arts cinématographiques et dramatiques (LACD) de Tizi Ouzou organise du 12 au 18 juillet la 4e édition du Festival des raconte arts. C'est sous les airs de karkabou de la troupe N'gawas de Blida et des tirs de baroud de la fantasia de Laghouat qu'a été donné le coup d'envoi jeudi à la salle des fêtes de la ville des Ouadhias en présence d'un public nombreux. Des artistes d'ici et d'ailleurs ont assisté à la cérémonie. Les activités ont été entamées par un récital de poésie suivi d'une chorale féminine qui accompagnait le chanteur Zahir Adjou du groupe Ideflawen. Vendredi, un hommage a été rendu à Djamel Amrani par le club de lecture du lycée Toumi de Tigzirt. Dans l'après-midi, une conférence portant sur l'écriture de résistance chez Mammeri et Feraoun a été animée par Nadjet Khedda. La journée du lundi sera consacrée au 4e art. Trois pièces théâtrales en l'occurrence la poudre d'intelligence (en français), The mask of Hiroshima (en anglais), En attendant Godot (en berbère) seront jouées respectivement par la troupe Tafsut de Maâtkas, les étudiants du département d'anglais de l'université de Tizi Ouzou et la troupe Assys n'imal d'Agadir. Selon les organisateurs, le reste du programme de cette manifestation culturelle sera axé sur différentes expressions artistiques comme le conte, le récital (chants et poésie), les rencontres littéraires, les projections cinéma, les expositions de photos et de peinture, les formations (écriture, cinéma, clowns) et les spectacles pour enfants. Des artistes français, belges et marocains sont présents à cette rencontre placée sous le signe « cultures de montagne, cultures de résistance ». « Raconte arts est un espace pour tout le monde. En dépit des moyens matériels dérisoires, dont nous disposons, nous avons maintenu le cap. L'événement est maintenant ancré dans le paysage culturel de la Kabylie et jouit d'un capital sympathie important », souligne le président de la LACD El Hacène Metref.