Tounsi « ferme » les routes à Tlemcen La visite de travail qu'a effectuée, dimanche à Tlemcen, le directeur général de la Sûreté nationale, a fait des mécontents au sein de la population. En effet, avant-hier, pratiquement toutes les routes de la ville, situées sur l'itinéraire que devait emprunter la délégation, étaient fermées, causant un immense embouteillage et de longues attentes. Des citoyens ont appelé notre rédaction régionale pour se plaindre de cette attitude des responsables et qui consiste à « fermer la ville pour de longues heures à chaque visite d'un responsable. En cette période de canicule, les pauvres citoyens, ceux véhiculés en particulier, ont vécu l'enfer avec leurs enfants, sans parler des retards qui leur ont été causés par cette punition ». Ali Tounsi avait procédé à l'inauguration de commissariats de proximité. Une pénalité et des questions Une « fidèle cliente binationale » de la compagnie Air Algérie, résidente à Marseille, s'est présentée hier à la rédaction pour protester contre ce qu'elle considère comme « un acte injuste ». En effet, après avoir acheté deux billets Alger-Marseille-Alger à l'agence Saint-Charles au tarif promotionnel (loisir) le 15 juin dernier et voulant changer de date à cause d'un événement fâcheux, elle a été priée de payer 60 euros par billet. Cependant, cette pénalité n'a pas été mentionnée sur ces derniers. Elle a alors demandé un justificatif et c'est après beaucoup d'insistance qu'elle a pu obtenir une facture. Pour toute réclamation, on lui demandera de s'adresser à la direction générale de la Place Audin. C'est ce qu'elle a fait, et le responsable des ventes à Alger lui a confirmé que « ce n'est pas normal qu'on paie une somme en ajout sans qu'elle figure sur le billet à travers ce que le responsable a nommé le MCO (justificatif de paiement de pénalités) et c'est ce qui est fait à Alger ». Victime de malaise cherche médecin Un vrai drame a failli se produire, samedi dernier, à la cour d'Alger, lors d'un procès d'une maman d'un nouveau-né de 3 mois. La dame, qui vivait avec son mari chez une vieille femme, s'est vu subitement poursuivie pour complicité de vol avec son mari. Enceinte, elle est arrêtée et incarcérée à El Harrach où elle met au monde son enfant. Son mari fut condamné à 5 ans de prison et elle, à une année. Hier, elle était au box avec son nouveau-né et, subitement, elle perd connaissance. Aucun médecin, aucun agent de protection n'était sur place. Pendant une heure, elle gît par terre, lançant parfois des cris stridents. L'audience est levée. Il a fallu faire le tour des salles pour trouver un médecin parmi les citoyens. Mais, hélas, il ne pouvait rien faire. Il fallait une évacuation à l'hôpital mais faute d'ambulance, la maman est restée longtemps avant que les secours n'arrivent. Elle aurait pu y laisser sa vie et faire un orphelin de plus dans la société. Une pharmacie pour dix mille habitants à Taourga La commune de Taourga, dans la wilaya de Boumerdès, ne dispose que d'une seule pharmacie pour une population estimée à près de dix mille habitants. Fort heureusement, le gestionnaire de celle-ci fait preuve d'une remarquable disponibilité. Vous pouvez le réveiller à une heure du matin, il vous servira sans rouspéter. Cette qualité rare de nos jours, faut-il le reconnaître, est appréciée à sa juste mesure par l'ensemble de la population. Avant l'ouverture de ladite pharmacie, les citoyens de la région se voyaient contraints d'accomplir un véritable parcours du combattant pour s'acheter des médicaments. Les enfants des EGSA de l'Est à Sousse Plusieurs enfants de travailleurs en activité au niveau des 7 aéroports de l'est du pays ont bénéficié d'un séjour de 15 jours dans la ville touristique de Sousse en Tunisie. Ils y sont depuis dimanche où toutes les commodités ont été mises à leur disposition pour d'agréables vacances. C'est la direction de l'EGSA de Annaba qui a eu le mérite de regrouper les enfants vacanciers et encadreurs pour leur transport dans de bonnes conditions à destination de Sousse. Habituellement animé par les décollages et atterrissages des avions de différentes compagnies et par des voyageurs adultes, l'aéroport Rabah Bitat a connu un autre type d'animation avec ces enfants tout heureux de partir à la découverte de l'étranger. Le « Train Jaune » est de retour à Jijel Belle surprise pour les Jijeliens qui retrouvent le bon moyen de locomotion. Il s'agit du « Train Jaune » qui est de retour dans la ville de Jijel, et ce, dans le cadre de l'animation de la saison estivale. Ce moyen de transport, mis à la disposition des enfants et des adultes les accompagnant, sillonne quelques artères de la ville, dans une ambiance festive et bon enfant. Deux personnes fauchées par le train à Chlef Un mort et un blessé grave, tel est le bilan de deux accidents de train survenus ces dernières quarante-huit heures aux deux extrémités de la wilaya de Chlef. Le premier, qui a eu lieu à la sortie de la ville de Boukadir, a coûté la vie à une femme qui a été déchiquetée sous la violence du choc du train de voyageurs. Le second, quant à lui, s'est produit au centre d'Oued Fodda, lorsqu'un homme, se trouvant sur le marché informel longeant la voie ferrée, a été happé par le train de marchandises. La victime a été grièvement blessée et se trouve dans un état grave à l'hôpital de la région. Rappelons que plusieurs accidents similaires avaient eu lieu sur cette voie ferroviaire qui traverse la wilaya sur plusieurs kilomètres. L'imprudence des passagers et l'absence de passages à niveau gardés figurent parmi les principales causes à l'origine de ces drames. « La scorpionnique » tue une fillette à El Oued Une fillette de 14 ans a trouvé la mort par envenimation scorpionnique mardi dernier dans la wilaya d'El Oued. Evacuée à l'hôpital Benamar Djilali d'El Oued, la fillette qui a succombé à la piqûre venimeuse de l'insecte, est la quatrième victime à déplorer depuis le début de la période des grandes chaleurs dans la wilaya. Un millier de cas d'envenimation scorpionnique est relevé depuis le début de la période estivale dans la wilaya.