Si la JSK voudrait poursuivre son parcours dans cette Ligue des champions, elle a tout intérêt à ne pas rater le virage de ce vendredi. Un tournant décisif avec comme écueil principal cette équipe de l'ES Sahel de Tunisie qui occupe la tête du groupe. Pour ce faire, Mouassa a mobilisé ses hommes depuis hier, mercredi, au niveau de l'hôtel Lalla Khedidja, le nouveau gîte continental pour les Canaris. Ce regroupement de la veille de match, Mouassa le consacrera plus à une préparation psychologique de ses troupes qu'à autre chose. Il a surtout envie de leur inculquer cet esprit de guerrier qui doit les animer durant toute la rencontre. Il a envie que ce soit des lions que les Tunisiens auront en face d'eux. Des lions prêts à planter leurs griffes et leurs crocs dans la chair des étoilés qu'ils se doivent de pâlir. Pour le moment, Mouassa se retrouve dos au mur. Un échec lui est interdit. Un nul ou une défaite, la JSK verra alors le train des demi-finales passer sans pour autant y prendre place. C'est cette situation que Mouassa ne voudrait pas vivre. Il n'a pas aussi envie de connaître la grande désillusion du fait que son équipe est, selon lui, capable d'aller chercher ce billet qualificatif à cette avant-dernière marche pour atteindre le sommet continental. Le coach de la JSK se suffira d'une victoire, peu importe l'écart de buts, comme il ne cesse de le répéter. Quant aux absences notées chez son adversaire le coach kabyle dira que l'ESS dispose d'un des plus riches effectifs au niveau maghrébin, voire continental : « C'est pour cela que je ne tiens pas compte de tout cela. Le plus important pour moi est de battre cette équipe. Un point, c'est tout. » C'est en fait là le souhait de tous les fans kabyles qui seront très nombreux à prendre place au stade du 1er Novembre, d'autant que la direction du stade a décidé de revoir à la baisse le prix des tickets d'accès en le portant à 100 DA contre les 250 qu'il fallait débourser pour JSK-AS FAR du Maroc.