Patron d'une PME de sécurité industrielle de son état, Nili Ferhat se réclame l'inventeur d'une machine unique en son genre et aussi de son procédé qui « traite le maximum de gaz et déchets solubles et insolubles dégagés dans l'air par les usines de production, telles que les cimenteries, les plâtrières, les industries chimiques et autres produisant le plastique et dérivés ainsi que les fonderies, entre autres ». Exhibant son brevet délivré par l'Institut National Algérien de la Propriété Industrielle (INAPI), en mai 2005, il déclare que sont invention, une 1ère mondiale, attise les convoitises de toutes parts, excepté du côté algérien. Et d'ajouter que « grâce à cette invention dont j'ai mis le profil sur Internet, ma boite de messagerie électronique est pleine à craquer par des correspondances affluant de tous les coins du monde et aussi par des mastodontes de l'industrie mondiale. Les encouragements émanant d'ONG et du milieu associatif écologique ont été également émouvants. Tout le monde voulait savoir avec insistance un peu plus sur la machine. Lors de la remise du brevet, les félicitations abondaient et puis le silence radio. Saisissant l'opportunité de l'organisation d'un colloque qui a réuni, à Alger, l'année passée, des ténors de la protection de l'environnement onusiens et aussi indépendants, Nili Ferhat se faufilant avec son cartable pesant, interpella Chérif Rahmani. « Le ministre de l'Environnement en personne m'a promis de vive voix de donner une suite rapide à mes tribulations sans qu'il y ait aucune suite », déplore l'auteur. Il faut rappeler qu'avant l'acquisition du brevet, un prototype de la machine a été testé avec succès dans une plâtrière, non loin du village natal éponyme de l'inventeur. « J'ai passé une large partie de ma vie et dépensé plus de 400 millions de centimes, en dépit des besoins de ma famille, pour ce but. Je voulais être utile pour mon entourage, mon pays et aussi pour la planète, pourquoi pas ! » Nili Ferhat a tenu à réaffirmer : « On peut être sceptique car on n'arrive pas à percevoir, éventuellement, la façon de fonctionner de la machine et aussi à supputer son utilité presque miraculeuse. Mais la machine a été brevetée par une administration étatique et tout le monde a acclamé son utilité indétournable dans un futur qui se veut obligatoirement écologique. Je sollicite, tout simplement, les responsables de tester ma machine pour qu'elle explique toute seule son efficacité et son ingéniosité. Je ne veux pas que mon enfant, que j'ai porté durant toute une vie, soit mis au placard, aux oubliettes », déclare Ferhat avec passion.