Le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, a procédé hier à l'ouverture de la liaison avenue de l'ALN-boulevard Fernane Hanafi. Constitué de deux viaducs (nord et sud) de deux fois deux voies, ce projet, confié à l'entreprise publique Engoa, a coûté aux pouvoirs publics 870 millions DA. Le ministre a insisté sur la propreté des alentours de l'ouvrage, le respect de l'environnement, l'esthétique ainsi que la rigueur concernant l'installation des plaques de signalisation. « Il faut installer des plaques de signalisation afin d'informer les automobilistes et les piétons. » Le premier responsable du secteur, entouré du wali délégué de Hussein Dey, a instruit le directeur des travaux publics afin que la gestion des espaces verts du périmètre de ce projet soit confiée aux responsables du Jardin d'essais. Abordant l'épineux problème de l'expropriation des habitants dans le cadre de l'aménagement du boulevard Fernane Hanafi, Amar Ghoul a insisté sur le dialogue : « La règle de l'expropriation est qu'elle doit être faite à l'amiable. Nous ne pouvons léser aucune famille. L'expropriation doit être juste et équitable. » Par la suite, la délégation s'est rendue au port d'Alger où elle a embarqué à bord d'un remorqueur. Le ministre voulait inspecter de plus près les différents projets de confortement des jetées et de protection du rivage. Au cours du point de presse qu'il a animé au bord de la plateforme navale Illizi, appartenant à la compagnie Méditram, M. Ghoul a insisté sur la sécurité au niveau de la conception ainsi que l'esthétique des ouvrages d'art à réaliser. Il a par ailleurs souligné la nécessité d'introduire de nouvelles technologies dans le domaine de la construction maritime, comme les digues qui viendront remplacer les grosses pierres en béton.