Un nouveau centre intermédiaire de désintoxication à vocation régionale sera réalisé sur une superficie de 5 000 m2, à Haï Es Sabah, apprend-on de sources médicales. Cette nouvelle infrastructure a pour objectif d'assister les drogués et les toxicomanes qui refusent d'être hospitalisés au niveau du service de désintoxication relevant de l'hôpital psychiatrique de Sidi Chahmi, pour des raisons sociales. « Le premier critère d'admission au niveau de cette structure est la motivation du patient, soit le placement volontaire, car le drogué doit manifester sa volonté de subir la cure de désintoxication. La prise en charge nécessite en effet des dépenses financières considérables », dira un responsable de l'hôpital d'El Mohgoun. D'ailleurs, l'ancien service Sidi chahmi, d'une capacité théorique de 30 lits, s'est décentralisé au niveau des structures médicales de la santé mentale de l'Oranie, et ce, pour pouvoir accueillir plus de pensionnaires et alléger la surcharge. Le programme thérapeutique qui sera appliqué dans le nouveau centre comprendra des thérapies de groupe, des thérapies familiales, des séances de relaxation ainsi que des activités sportives. Les médecins assureront au moins une année de suivi après la thérapie de désintoxication, afin de protéger le malade contre la rechute, apprend-on.