L'Algérie et les Etats-Unis ont ratifié hier l'accord bilatéral sur la science et la technologie. Signé en janvier 2006 à Alger, cet accord, désormais ratifié, offre une collaboration entre les deux pays, aussi bien sur le plan bilatéral que régional, dans le vaste domaine de la science et de la technologie. Dans un communiqué rendu public hier, l'ambassade des Etats-Unis d'Amérique annonce que l'accord portera sur une durée de collaboration de cinq années à compter de la date de sa ratification. Est prévu, à la faveur de cet accord, « l'échange des connaissances scientifiques et techniques, la poursuite des projets scientifiques et techniques avancés et appliqués ainsi que le perfectionnement des capacités scientifiques et techniques », souligne le même communiqué. Ce dernier fait état, en outre, de l'existence déjà d'une étroite collaboration qui sera densifiée par la ratification dudit accord. La dernière manifestation en date de la coopération scientifique remonte au mois de juin de l'année en cours, où un accord de jumelage de laboratoires a été signé entre le département américain de l'Energie et le ministère algérien de l'Energie et des Mines portant sur la promotion de la coopération dans le domaine nucléaire. De janvier 2007 jusqu'à hier, date de la ratification de l'accord sur la science et la technologie, les délégations américaines et algériennes ont échangé des visites et participé à des colloques en vue de rapprocher au mieux les points de vue en matière de développement scientifique. Ainsi, en juillet dernier, le directeur général de l'Office national de météorologie algérien avait participé à un atelier à Washington, alors que des cadres du ministère de l'Environnement ont pris part, en Jordanie en mai dernier, à un autre atelier organisé par l'Agence américaine pour la protection de l'environnement. Deux recteurs d'universités algériennes avaient été conviés en janvier 2007 à un atelier organisé par the Fulbright Academy of Arts and Science au Maroc sur le dépôt numérique des ressources de bibliothèque sur l'Afrique du Nord. Rappelons, par ailleurs, qu'en juin 2006 des scientifiques de l'université de Stanford et de la Nasa étaient venus en Algérie dans l'objectif d'installer des équipements et de travailler avec le CRAAG. Autre objet de collaboration, celui initié par une délégation d'experts américains en visite en Algérie, en janvier de l'année en cours, et qui avait trait à la création d'un musée maritime célébrant l'histoire navale de l'Algérie.