La mise en place des 114 salles requises au minimum à Alger permettrait à quelque 120 000 personnes de s'inscrire dans les différentes catégories sportives supposées être proposées par ces établissements. La capitale souffre d'un sérieux déficit en matière de salles omnisports, qui sont aujourd'hui au nombre de 32 seulement pour les habitants des 57 communes que compte la wilaya d'Alger. Les salles en question ne répondent pas toutes aux conditions requises pour ce genre d'infrastructures, puisqu'elles ne disposent pas, par exemple, de gradins permettant d'accueillir le public lors des compétitions ou d'espaces extérieurs permettant d'aménager des parkings suffisamment spacieux ou encore des cafétérias. Il est utile de signaler aussi que de nombreux sportifs sont obligés de se déplacer vers d'autres communes pour s'inscrire dans une salle omnisports. Il y a lieu de noter, à ce propos, que les 32 salles existant actuellement font de la capitale une ville en deçà des normes. Suivant les normes justement, chaque commune est censée avoir, au minimum, une salle omnisports, soit quelque 114 salles en tout. En d'autres termes, le déficit est actuellement de 82 salles au moins. « Le nombre de sportifs fréquentant les salles existant actuellement est de 37 000. Un nombre très bas en comparaison avec la population de la capitale qui compte un grand nombre de jeunes », nous dit-on auprès de la wilaya d'Alger. La mise en place des 114 salles requises au minimum à Alger permettrait à quelque 120 000 personnes de s'inscrire dans les différentes catégories sportives supposées être proposées par ces établissements. Il semblerait, toutefois, que le problème de déficit en matière d'infrastructures sportives est susceptible d'être réglé en raison de la disponibilité d'assiettes de terrain non exploitées dans un certain nombre de communes. « Il existe actuellement 29 communes disposant de terrains susceptibles d'être exploités dans la construction de salles omnisports. Le déficit n'est donc pas réellement lié à un éventuel déficit en matière de terrains », précisent encore nos sources. La construction de salles de sport dans ces communes, ou du moins dans certaines d'entre elles, permettrait de créer un certain équilibre, puisque les salles existant actuellement se trouvent au niveau d'une poignée de communes. La rareté des salles de sport au niveau de la capitale, de manière générale, a eu un impact direct sur les activités sportives organisées au niveau de ces salles. « Le fait que le nombre de salles est insuffisant a fait que de nombreuses rencontres sportives soient annulées. Ce genre de problème a fait que le nombre de sportifs ne soit pas aussi élevé qu'il devrait l'être », nous dit-on. Il est aujourd'hui inutile d'attirer l'attention sur le fait que les activités sportives, en général, jouent un rôle important dans la réduction du phénomène de la délinquance juvénile, d'où l'intérêt des salles omnisports et autres infrastructures du même genre. Par ailleurs, les communes de la capitale qui ne disposent pas de chiffres et de statistiques détaillés au sujet de la population vivant sur leurs territoires respectifs sont aujourd'hui incapables de définir leurs besoins en matière d'infrastructures sportives. Une carence qui n'est pas pour arranger les choses.