Sise dans une région connue pour sa surpopulation, l'unité de la Protection civile de Sidi Aïch fait face à des difficultés liées au manque de moyens logistiques à même d'optimiser ses prestations. Durant la période estivale, où le trafic routier devient très important, l'augmentation du nombre d'accidents de la circulation ne facilite pas la tâche des sapeurs-pompiers. « La multitude des feux de forêt enregistrés dans la région a nécessité d'incessantes interventions des éléments de notre unité. De plus, nous affrontons des situations extrêmement difficiles dans l'accomplissement de notre tâche, en raison de l'insuffisance et la vétusté des moyens d'intervention dont nous disposons. L'étendue de la zone de notre champ d'intervention et qui regroupe les trois daïras de Sidi Aïch, Timezrit et Chemini, complique davantage notre mission », se lamente un agent de la Protection civile. Son collègue ajoute : « Nous disposons d'un seul camion d'incendie et d'une ambulance plus ou moins ancienne. Elle est d'ailleurs tombée en panne depuis plus de 15 jours. » Pour permettre aux sapeurs-pompiers d'assumer convenablement leur mission, les responsables concernés sont donc appelés à renforcer les moyens d'intervention, en dotant l'unité de Protection civile de Sidi Aïch d'ambulances, de camions d'incendies et autres véhicules tout-terrains et de matériel indispensable. L'exiguïté du siège de l'unité et le site de son implantation posent également problème. Toujours selon nos interlocuteurs, le fait qu'il soit situé à la sortie de la ville, à 3 km environ, sur la route de l'hôpital, entrave sérieusement la rapidité de l'intervention en raison de l'encombrement régulier que connaît cette région. Il faut en revanche signaler que le poste de secours situé au village agricole, sur la RN26, n'a pas encore repris ses services, depuis sa fermeture en 1994, pour des raisons sécuritaires. Son emplacement sur un axe routier des plus fréquentés et réputé pour ses nombreux et mortels accidents, fait de lui un poste nécessitant une urgente remise en service, préconise-t-on du côté de la Protection civile.