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À Belfort (El Harrach), Avec ses anciens voisins
« Il nous faisait oublier qu'il était général »
Publié dans El Watan le 29 - 08 - 2007

Vingt-cinq, rue Mustapha Chergou, Hassan Badi (ex-Belfort). Cette adresse est celle de la résidence harrachie de feu le général-major Smaïn Lamari.
La villa est fermée. Un fourgon de police a pris position dans une rue en face. L'annonce du décès du général explique cette mobilisation, selon les riverains. « C'est un enfant du quartier. C'était un homme bon, serviable et d'une très grande modestie. C'est une grande perte pour nous », dira d'emblée l'un de ses anciens voisins. En réalité, la villa est de construction relativement récente. Feu Smaïn Lamari l'a quittée pour Hydra, pour d'évidentes raisons de sécurité. Les anciens du quartier précisent que la famille de Smaïn Lamari est arrivée très tôt ici. « Ses parents vivaient du côté du Lotissement, pas loin d'ici », dit Mme Lila Dahache, une autre voisine de Smaïn Lamari. Nous l'avons rencontrée dans l'immeuble où le jeune capitaine Lamari s'est installé au début des années 1960 après avoir quitté le domicile familial. L'immeuble est situé au 5, rue Mohamed Hattab, à Belfort toujours. La bâtisse de deux étages abrite six familles, dont celle de l'écrivain Aziz Chouaki. Ici aussi, la consternation est profonde. Des femmes reviennent du domicile mortuaire où elles ont présenté leurs condoléances à Mme Lamari avec laquelle, disent-elles, elles continuent d'entretenir d'excellents rapports. « Smaïn s'est installé ici en 1965 », se souvient Mme Dahache. « Nous étions une même famille. Il était très affectueux. Quand il croisait nos enfants dans les escaliers, il les invitait chez lui et les faisait manger sur ses genoux. Ses enfants ont grandi dans notre giron. Il avait cinq filles et un garçon. Ils ne nous ont jamais oubliés. Chaque fois qu'ils partent à l'étranger, ils nous ramènent des cadeaux. » Mme Zohra Boudour poursuit : « Même lorsqu'il a quitté l'immeuble, il a construit juste à côté. Après, il est parti à Hydra. Et même là, il ne nous a pas oubliés. Lorsque ses filles se sont mariées, il nous envoyait un chauffeur spécialement pour nous associer à ses fêtes. » Lila enchaîne entre deux poussées de larmes : « Il est resté attaché au quartier de son enfance. C'est ici qu'il est né et c'est d'ici qu'il a pris le maquis sous le nom de guerre de Si Noureddine. » Naïma, technicienne supérieure en santé et employée à l'hôpital Parnet, dira : « C'était quelqu'un de généreux. Il a rendu service à plein de jeunes. Il leur a trouvé du travail. Moi-même, c'est grâce à lui que j'ai été embauchée. » Un peu plus bas, nous voici au café Chihab situé sur l'artère principale de Belfort, un café populaire que Smaïn Lamari avait beaucoup fréquenté. C'est le cercle sportif d'un club de football éponyme. Un avis de décès tracé à la craie sur un tableau annonce : « La famille Lamari a la douleur de faire part du décès de Smaïn Lamari. » Le rideau est baissé en guise de deuil. Les habitués du café attroupés sur le trottoir ont la gorge nouée. Ammi Amar, 68 ans, rappelle que le jeune Smaïn était un bon joueur de foot. « C'était un bon défenseur », dit-il. Il souligne que c'est grâce à lui que le cercle a rouvert. « C'était un homme d'une grande humilité. Il venait parfois jouer ici à la belote avec nous », rappelle un autre habitué du café. « C'était quelqu'un de populaire, à tel point qu'il nous faisait oublier qu'il était général. »

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