Des habitants de la nouvelle ville Ali Mendjeli veulent forcer la main à la direction des affaires religieuses de la wilaya pour qu'elle procède, dans les meilleurs délais, à la restauration de la mosquée Ahmed Hamani, laquelle a fait l'objet d'une fermeture pour non-conformités aux normes urbanistiques. Hier, une douzaine de personnes, seulement, s'est rassemblée dès l'aube pour accomplir la prière du fedjr à l'entrée de la mosquée. Le nombre s'est accru à la prière du dohr, pour atteindre une vingtaine de fidèles, et il est presque sûr que ce mouvement prenne de l'ampleur durant les moments de prière, où les gens sont libres des contraintes du travail, comme le Maghrib où le îcha. Cette manière de faire s'assimile à une forme de pression que les habitants, las d'accomplir leur devoir religieux chez eux, veulent exercer sur les autorités compétentes pour entamer et activer les travaux de réfection de ladite mosquée.