Délocalisés, depuis près de huit mois, suite à la fermeture de la station du marché Boumezzou pour les besoins du chantier des deux hôtels de la chaîne Accor, les chauffeurs de taxis desservant les destinations des cités Filali, 5 Juillet 1962, 20 Août 1955 et Boudjenana, n'arrivent plus à trouver leur compte dans leur nouveau lieu de stationnement. Le site, choisi par les services de l'APC de Constantine à la place Chadi Abdellah, juste en face du marché couvert du boulevard Belouizdad, s'est avéré, au fil des jours, trop exigu pour contenir un nombre sans cesse croissant de taxis. Située derrière des toilettes publiques, où les clients sont livrés aux odeurs incommodantes, la station qui servait initialement comme parking de quartier, est devenue un véritable goulot d'étranglement pour les riverains, qui peinent à stationner près de leurs immeubles, surtout pour évacuer un malade ou déposer une personne âgée. Certains conducteurs de voitures se plaignent de l'anarchie qui règne le matin, où la file d'attente se prolonge pour occuper une partie du boulevard tout près du siège de la CNEP. Les raisons résident, selon les habitants des lieux, dans l'absence d'une gestion rigoureuse de cette mini-station improvisée par les services de l'APC, lesquels n'ont pas prévu des mesures limitant le temps d'arrêt pour les conducteurs de taxis, comme cela a été le cas pour les bus dans les autres stations. Au point où vont les choses, la situation risque de se compliquer encore, causant moult désagréments aux citoyens.