Des membres du conseil exécutif de l'union de wilaya ont récemment annoncé la fermeture des comptes de l'UGTA à Souk Ahras, suite à un blocage qui caractérise cette instance depuis son installation en janvier 2005. La même source estime qu'il s'agit d'une mesure préventive à l'approche du passage d'une commission, qui sera dépêchée incessamment par la centrale syndicale (voir nos éditions précédentes) pour un assainissement réclamé à cor et à cri par 35 secteurs, des membres du conseil exécutif compris. D'autres, par contre, y voient une mesure « alibi » qui « cache mal certaines dépenses contestées, notamment celles relatives à quelques indemnités et conventions avec les avocats, engagés par la même instance dans des affaires diverses ». Marqué par les luttes intestines, les démissions collectives et l'incapacité de cette instance wilayale à gérer son propre bureau, le dossier UGTA à Souk Ahras est devenu, de par sa complexité et le nombre de ses acteurs, « trop gênant » pour être retenu plus longtemps par l'instance suprême de l'organisation, déjà ébranlée par d'autres scandales. Tout se jouera dans les prochains jours entre membres du conseil, partisans de « l'inévitable dissolution du bureau de l'UW » et alliés, ainsi que ceux qui sont seulement favorables à l'éviction de quelques membres. Une source très au fait du dossier a, toutefois, indiqué que la commission désignée à cet effet aura pour tâche « l'assainissement d'une situation qui n'a fait que trop duré », sans pour autant avancer un quelconque détail sur la nouvelle configuration, ni encore moins se prononcer sur les principaux responsables de cet échec.