6 800 couffins pour 15 000 familles nécessiteuses Hier, au 4ème jour du ramadhan, les couffins de solidarité n'avaient pas encore été distribués aux familles nécessiteuses. La direction de l'Action Sociale était envahie par toute la misère du monde, venue quémander quelque aide après avoir été renvoyée de toutes parts vers cette direction. « Ici, c'est l'inaction sociale », peste un jeune qui, lui, na rien d'un miséreux. Il étai venu avec quelques autres, protester contre le fait que 36 de leurs camarades, soit 4 équipes sur les 8 qui activaient dans le cadre de l'opération « Blanche Algérie », n'aient pas perçu un centimes. « Même pour le 3ème mois, celui d'août, on nous a refusé d'émarger les états, c'est comme si on n'a pas travaillé. Et le directeur vient de nous renvoyer vers la mairie, alors que celle-ci et la wilaya nous avaient renvoyés vers lui. Comment allons nous passer le ramadhan ? ». Impossible d'être reçu par le directeur. Le chargé de l'action sociale assure qu'il ne peut rien dire dans la mesure où la question des couffins relève du directeur. On ne saura rien donc de la façon don il va résoudre une quadrature du cercle avec 6 800 couffins à partager entre 15 000 familles nécessiteuses. En tous les cas, les habituels chargés de mission, qui distribuaient les couffins à leur discrétion, en prévision des échéances électorales, sont absents. Ces détournements et d'autres ont échaudé les bienfaiteurs. En effet, il n'y a eu que 12 millions de DA collectés, dont 2 du ministère de la Solidarité, 6 de la wilaya et 4 des bienfaiteurs. 5 restaurants vont ouvrir, dont 2 à Aïn Témouchent et, respectivement, 1 à Béni-Saf, 1 à El Amria et 1 Aïn El Arba. On indique également que pour cette année, les couffins d'un montant de 1 500 Da chacun, contiendront 9 produits au lieu de 6, l'année passée. « Mais pourquoi cette vantardise », s'indigne un parlementaire. « Sur quelles bases donner à une famille et pas à une autre ? Et quoi, mon Dieu, Pourquoi ne pas faire un vrai geste et offrir ce qui améliore cet ordinaire ? Pourquoi ne pas ouvrir des restaurants ? Et là, on ne verra y venir que les nécessiteux pour prendre livraison des repas, mais alors de vrais bons repas de ramadhan. Il n'y aura que des nécessiteux, sachant qu'en milieu rural, on ne tend la main que si vraiment on est au seuil du dénuement et qu'il n'est plus possible de faire la fine bouche. A ce moment alors, on verra réellement les âmes charitables ouvrir généreusement leurs portefeuilles pour aider. » Meurtre à Hassasna Au troisième jour du Ramadhan, juste avant la rupture du jeûne, à Hassasna, sur les contreforts du Tessala, B.M. a porté un coup de couteau à la gorge de A.Y., 22 ans. Transporté à l'hôpital de Hammam Bou Hadjar, la victime y a rendu l'âme. Selon les déclarations du père de la victime à la gendarmerie, il y aurait eu une altercation entre lui et l'agresseur à propos d'une bouteille de leben non rendue. Pour son malheur, A. Y. serait intervenu en renfort pour faire prendre raison à B.M., afin qu'il rende son bien à son père. La querelle s'était envenimée jusqu'au coup fatal.