Alors qu'on s'attendait à un effort créatif cathodique consenti par la télévision algérienne en ce mois du Ramadhan, que nenni ! Malgré une manne financière et publicitaire colossale pour ne pas dire astronomique engrangée, la grille des programmes est d'un ennui mortel et à hurler de rire. Une médiocrité à tous les étages et un mépris patent à l'endroit des téléspectateurs en quête de détente. Une caméra cachée lourde, agressive, manquant de trouvailles et d'ingéniosité et aux idées courtes. Et qui ne justifie pas sa place sponsorisée en prime-time. Hal Wa Hwal et Kharedj Madjal Taghtia à zapper. Des sketches onéreux ne volant pas très haut. Au contraire au ras des pâquerettes. L'unique lueur d'espoir est celle du feuilleton Mawid Maâ El Kadar réalisé par Djaâfar Gacem. Une production bien ficelée et conçue avec brio. Une preuve évidente d'un travail de recherche, du souci du détail et d'un volonté d'aller plus haut pour ne pas pasticher Tina Arena ! Le drame des téléspectateurs algériens, c'est de subir le diktat la “figure imposée” et l'œil pas du tout design de l'ENTV, une chaîne unique et étatique. Et ce, par opposition à nos voisins du Maghreb qui ont déverrouillé le champ audiovisuel. Donc, remote tv control vers Dubai TV, 2M TV, Nessma TV, MBC Action, LBC... Saha f'tourkom ! Et attention à l'intox !