L'Algérie, en sa qualité de coordonnateur du Groupe africain, s'est opposée à l'inscription du point portant sur le « rapport d'audit interne de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle et la suite à donner » (OMPI), lors de la 43e série des réunions des assemblées des Etats membres de cette organisation, a-t-on appris hier auprès de la délégation algérienne. Des « divergences » sont en effet apparues au sujet de ce point de l'ordre du jour des travaux de l'OMPI qui se déroulent du 24 septembre au 3 octobre à Genève, a précisé la même source. Dans une déclaration lue par l'ambassadeur d'Algérie, Idris Djazaïri, au nom du Groupe africain, sur l'adoption de l'ordre du jour, il en ressort que ce Groupe considère que cette question « a trait à l'application de la réglementation et au respect de la pratique en vigueur à l'OMPI », ajoutant qu'il s'agit « d'une question de procédure de caractère administratif ». Cette déclaration a reçu « un soutien de l'ensemble des pays africains », a-t-on affirmé. « Qu'il s'agisse des Nations unies ou des institutions spécialisées, la pratique constante des Etats africains a été, en effet, guidée par les Conseils juridiques », a relevé par ailleurs M. Djazaïri, précisant que « l'OMPI ne fait pas exception ». Il a souligné également que « le Groupe africain se veut légaliste sur cette question et accorde de l'importance à l'application de la réglementation et au respect de la pratique en vigueur à l'OMPI ». Enfin, tout en « réaffirmant l'engagement » du Groupe africain à « œuvrer résolument pour la promotion d'un consensus sur tous les points au sein de cette assemblée et pour le succès (des) délibérations », M. Djazaïri a souligné dans son intervention que le Groupe s'est « aligné sur l'avis motivé et exprimé par le conseiller juridique de l'OMPI ».