L'Algérie n'a reçu aucune plainte de la part d'organismes officiels pour non-respect de la propriété intellectuelle, a indiqué hier le directeur général de l'Institut national algérien de la propriété industrielle (Inapi), M. Belkacem Ziani. “Nous n'avons reçu aucune réclamation de la part d'organismes officiels, notamment de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (Ompi), disant que les droits d'un déposant (de marque) ont été remis en cause”, a déclaré M. Ziani à l'APS. “Nous veillons à ce que les conventions et les traités sur la propriété intellectuelle soient respectés, et nous n'avons aucun intérêt à ce qu'on soit pointé du doigt”, a ajouté le premier responsable de l'Inapi, rappelant que l'Algérie, qui est membre de l'Ompi, est signataire de l'arrangement de Madrid relatif aux marques et du traité de coopération relatif aux brevets (PCT). Interrogé sur le dernier rapport des services du représentant américain au commerce extérieur (USTR), qui a révélé qu'il allait inclure l'Algérie sur la liste des pays protégeant mal la propriété intellectuelle, M. Ziani a souligné que “la seule organisation à qui l'Algérie donne écho est l'Ompi où nous activons” en tant que membre. L'Institut algérien protège les marques, les modèles, les brevets, les dessins, les appellations d'origine et les indications géographiques. En 2008, l'Inapi a délivré 5 299 titres de propriété industrielle (brevets, marques, modèles...) contre seulement 1 742 en 2007, soit une évolution de 204% ; une performance réalisée grâce à la réorganisation du mode de travail au sein de l'Institut, explique encore M. Ziani. L'Inapi traite quelque 800 demandes de brevets par an, dont près de 80% sont des demandes de brevets de médicaments.