Une avancée importante pour les Emirats arabes unis. Son Premier ministre, cheikh Mohammad Ben Rached Al Maktoum, vient de reconnaître que « les journalistes ne doivent pas être emprisonnés pour des raisons liées à leur travail ». « Cheikh Mohammad Ben Rached Al Maktoum a donné des instructions selon lesquelles les journalistes ne doivent pas être emprisonnés pour des raisons liées à leur travail », a indiqué hier le chef du Conseil national des médias émiratis, cheikh Abdallah Ben Zayed Al Nahyane. Cette déclaration intervient deux jours seulement après la condamnation à des peines de prison de deux reporters pour diffamation. Selon le Premier ministre émirati, « d'autres mesures peuvent, par ailleurs, être prises pour pénaliser un journaliste ». Cheikh Mohammad, ajoute la même source, a également appelé à accélérer la promulgation d'une nouvelle loi sur la presse qui tienne compte des amendements du Conseil national des médias, visant à renoncer à l'emprisonnement pour délit de presse.