L'accident des joueurs de l'Entente, Hadj Aïssa et Ziaya, qui étaient accompagnés des Chelifiens Cheklam et Fellag, a mis a nu les carences des prestations du centre hospitalo-universitaire de Sétif dans l'incapacité d'offrir une imagerie, sachant que le scanner, offert au début des années 2000 par le richissime homme d'affaires Djillali Mehri est, à cause d'une panne de la développeuse de films, à l'arrêt depuis deux mois, nous dit-on. Pour évaluer l'état de santé de Hadj Aïssa, les gestionnaires de l'établissement étaient dans l'obligation de le transférer et à deux reprises vers une clinique privée. « On fait autant avec les autres patients hospitalisés. Devant cette burlesque situation, une question nous taraude l'esprit : “N'est-il pas grand temps d'équiper, comme il se doit, le CHU de la capitale des Hauts-Plateaux couvrant un bassin de 5 millions d'habitants ?” »