Dans la grille des niveaux de qualification publiée par les responsables de la Fonction publique dans l'édition du Quotidien El Watan du 19 septembre 2007, page 7, il a été omis dans la section « hors catégorie », le doctorat d'Etat es lettres et sciences humaines, qui est un titre français et qui a reçu l'équivalence algérienne sous ce même libellé et qui équivaut au DESM. Le doctorat d'Etat es lettres et sciences humaines est obtenu au bout de 5 années d'études (requiert-il, pour sa préparation, jusqu'à 15 ans) et après l'obtention du doctorat de 3e cycle (3 années d'études) Autre remarque, l'habilitation universitaire (inscrite à la subdivision 6) a institué ces dernières années au sein de l'université algérienne, pour permettre à ceux qui ont traîné longtemps sans pouvoir soutenir le doctorat d'Etat algérien (qui est une thèse de spécialité) (4 années d'études après le magistère de 2 années d'études), d'encadrer des postgraduations. En général et à quelques exceptions près, il s'agit de resoutenir un doctorat de 3e cycle. Il faut distinguer l'Habilitation Universitaire (HU) algérienne de l'Habilitation à diriger des recherches (HDR) française, laquelle HDR requiert, après obtention de doctorat Thèse Unique Nouveau Régime (qui remplace le Doctorat de 3e cycle au niveau de la première postgraduation française) au moins 15 publications relevant d'expériences différentes dans une grande thématique, dans des revues internationales à comité scientifique. D'ailleurs, il existe un texte qui subordonne à la soutenance du doctorat d'Etat (algérien) l'accès au grade de professeur, des enseignants maîtres de conférences habilités (titulaires de l'HU) . Par conséquent, il est étonnant de constater dans cette grille un meilleur classement pour l'habilitation universitaire que pour ceux qui, titulaires de deux doctorats (de 3e cycle et es lettres) ou d'un magistère et d'un doctorat, en sont les experts !