Le nouveau dispositif de la circulation, mis en place par la wilaya d'Alger sur l'axe reliant Zéralda à Réghaïa, entrera en vigueur le 6 octobre. Seuls les transports en commun de moins de dix ans, les véhicules particuliers utilisés pour le covoiturage circulant avec trois personnes et plus, les taxis en service, ou encore les véhicules prioritaires des différents corps constitués peuvent emprunter cette ligne, a indiqué la wilaya d'Alger dans un communiqué rendu public une semaine avant la date butoir. Selon la wilaya, il sera strictement interdit aux autres véhicules d'emprunter cette ligne bleue sans pour autant indiquer la sanction. Les automobilistes se verront aussi rabroués s'ils décident, par mégarde, de s'arrêter ou de réduire la vitesse sans raison sur cette ligne bleue. Ainsi, le mis en cause sera obligé de quitter le couloir et aller dans les deux autres qui lui sont interdits. L'imbroglio qui s'annonce n'a pas décidé les autorités à surseoir à leur décision pour le moins hâtive. La nuit, ces lignes ne sont pas visibles. Difficile pour les automobilistes de s'y frayer alors qu'auparavant les lignes peintes en blanc étaient plus fluorescentes. Est-ce à dire que les automobilistes ne sont tenus de les respecter que le jour ? Motus et bouche cousue des services de M. Addou, wali d'Alger. Saura-t-on y remédier ? Rien n'est moins sûr lorsque ses services rejettent sur les usagers de la route la responsabilité de l'échec, évident, de cette opération, inspirée, semble-t-il, par un « illuminé ». Une évaluation périodique sera faite de ce procédé qui ne semble pas trop convaincre les services de sécurité qui seront, eux aussi, mis à rude épreuve. Touchant en premier la rocade sud, ce dispositif sera généralisé à d'autres axes et offrira plusieurs avantages. Les automobilistes, n'ayant pas été informés plus tôt, en doutent.