La ligne bleue impliquera une nouvelle gestion du trafic à compter du 6 octobre prochain. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le wali d'Alger apporte des éclaircissements sur la fameuse ligne bleue qui a suscité bien des interrogations de la part des observateurs et du commun des usagers de la route. Aussi, est-il expliqué que cette «ligne bleue qui vient parer Alger la Blanche» relève du nouveau dispositif tendant à parfaire le plan de circulation en vigueur depuis le 1er juin 2005. Il est rappelé que cette ligne participe à la création d'une «voie réservée» sur la rocade sud d'Alger, située entre les communes de Zéralda à l'ouest et Réghaïa à l'est, et qu'elle est destinée exclusivement au covoiturage et au transport en commun. Située sur la gauche de la chaussé, cette ligne est donc matérialisée par une signalisation horizontale de couleur bleue. L'écrit de la wilaya d'Alger, qui qualifie ce procédé de moderne, permet de prendre en charge le phénomène de la congestion automobile sur les axes routiers, d'autant qu'il a été appliqué avec succès dans plusieurs métropoles du monde. La ligne bleue, poursuit le communiqué, est mise en oeuvre dans un premier temps sur la rocade sud d'Alger afin d'évaluer les incidences avant sa généralisation aux autres axes routiers de la capitale. L'on cite, par ailleurs, les avantages de la voie réservée, lesquels sont multiples, notamment la fluidité, la rapidité du trafic, l'économie du temps et du carburant, la préservation de l'environnement et l'amélioration de la qualité de l'air ou encore l'utilisation optimale des infrastructures routières. Ainsi, une nouvelle gestion du trafic découlera de ce tracé conformément à l'arrêté du wali d'Alger et ce, à partir du 6 octobre 2007. Désormais, les véhicules autorisés à circuler sur la voie réservée sont les véhicules de transport en commun de moins de dix ans d'âge, les taxis en service, les véhicules particuliers utilisés pour le covoiturage et circulant avec au moins trois personnes à bord. De même que les véhicules prioritaires de sécurité publique, de la Protection civile, les ambulances, les secours et les transports de fonds et convois escortés. La nouvelle réglementation interdit donc strictement à tout conducteur de véhicule de s'arrêter, de stationner ou de réduire sa vitesse de manière anormale sur cette voie. Cependant, l'on rassure que cette expérience pilote fera l'objet d'une évaluation permanente d'autant qu'elle est tributaire du comportement des usagers de la route. Rappelons que la ligne bleue en question demeure différemment appréciée quant à sa pertinence. Puisque certains experts n'y voient pas une grande utilité dans notre pays où certains usages qui la rendraient nécessaire n'existent pas réellement chez nous, à l'instar du covoiturage qui est fréquemment observé dans certains pays européens à l'instar de l'Angleterre. Alors que d'autres y voient un élément de confusion supplémentaire qui viendrait gêner l'automobiliste surtout qu'elle n'est pas décrite par le Code de la route actuellement en usage. Tandis que les plus virulents n'hésitent pas à dire qu'elle n'est tout simplement pas conforme aux textes en vigueur.