Une réunion de travail a regroupé hier le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, le secrétaire général de l'UGTA, Sidi Saïd, et les membres du bureau de la Fédération nationale des travailleurs retraités (FNTR). Les détails de cette rencontre seront annoncés aujourd'hui par M. Aouchiche, porte-parole de la FNTR, en présence des membres du secrétariat national. D'ores et déjà, l'on apprend que les retraités vont pouvoir souffler puisque la revalorisation de leur pension, dont ils réclamaient à cor et à cri depuis le mois de juin, est enfin arrivée. En effet, après concertation entre les trois parties, M. Louh a décidé de procéder à la revalorisation des pensions et allocations de retraite, conformément aux dispositions de l'article 43 de la loi 83-12 du 2 juillet 1983 relative à la retraite. Cette revalorisation se traduit par l'application d'un taux estimé à 4%, taux unique pour toutes les tranches. Rappelons que la revalorisation annuelle des pensions et allocations de retraite dans le cadre de la législation en vigueur a connu depuis 2003 un taux moyen de 20%. Cette année, vu « les difficultés financières de la Caisse nationale des retraites », la décision de revalorisation de la pension a accusé un retard qui a causé des désagréments au nombre important des retraités. Notons que cette catégorie sociale touchait les rappels au mois de septembre, cette année après le déblocage, elle leur sera versée vers la fin du mois d'octobre en cours. « Il nous est impossible d'octroyer cette revalorisation aux retraités dans l'immédiat, c'est-à-dire avant la fête de l'Aïd. Ce n'est qu'aujourd'hui que les autorités ont pu débloquer la situation », fera remarquer M. Aouchiche. Pour sa part, le ministre du Travail a insisté hier, lors de sa tournée au centre de personnalisation de la carte magnétique de l'assuré social, sur la nécessité de tenir compte de l'équilibre financier de la caisse et la pérennité de son système actuel basé sur la solidarité et l'équité.