Avec seulement 4 points au compteur, il est évident que le NAHD ait raté son début de championnat où il s'est illustré par deux contre-performances à domicile face à l'OMR et à l'USMB. Un début ardu que l'entraîneur Laroum justifie par l'inexpérience et la jeunesse de ses éléments : « Il est indéniable que mon équipe, remaniée à l'intersaison, manque cruellement de joueurs de métier et d'expérience, notamment en milieu de terrain. Avec le retour de Barou, Camara et Komara, on est sur la bonne voie, car l'équipe s'améliore au niveau de l'organisation tactique et de la cohésion qui nous a pénalisés lors des premiers matchs ». Pour combler les lacunes constatées et améliorer le rendement de son équipe sur le plan physico-tactique, le duo Laroum-Zemiti a bien exploité cette trêve bienvenue pour augmenter la charge de travail et se fixer sur la valeur des joueurs aptes à composer l'ossature d'une équipe nahdiste victime de la pression de ses supporters. Et à travers les matchs amicaux, le staff technique nahdiste semble mieux maîtriser son effectif, ce qui lui permet de dégager justement ce onze recherché après bien des tentatives durant ces 6 journées disputées. L'équipe se dessine avec la confirmation de Nehari et Cheikh aux côtés de Halliche, l'apport de Barou et de Komara aux côtés de Attafen et Sedkaoui (très estimé par l'entraîneur Laroum) alors qu'en attaque le trio Camara-Hadiouche-Ouznadji reste en pole position pour concrétiser les potentialités offensives des Sang et Or. Reste maintenant pour les Nahdistes l'équation consistant à négocier cette sanction de 4 matchs infligés au club ayant un besoin pressant de points afin de chasser le doute et de rassurer ses supporters bien inquiets avec cette entame ratée. A noter également le paramètre financier qui risque d'apporter son grain de sel pour perturber les joueurs qui réclament leur dû et pour lequel le président Lahlou doit réagir pour répondre à leurs attentes. Une crise financière que connaissent certes la plupart de nos clubs, même les mieux nantis ; mais cela n'exclut pas le fait qu'on ne peut vivre éternellement de promesses !