Le Chabab Riadhi Baladiet Témouchent, le CRBT de basket, à ne pas confondre avec le CRT dont il était une section, est la seule équipe de l'ouest du pays à évoluer en nationale 1. Réussira-t-il le challenge dans une compétition à 13 contre 1, soit 3 de l'est et 10 du centre, ce qui signifie que le déplacement le plus proche est à 500 km de Témouchent ? Par ailleurs, le club avait évolué hors de ses bases durant toute la saison passée, la salle de basket de la ville était en réfection. Et à une semaine du début du championnat, l'incertitude plane encore sur sa disponibilité. C'est dire les handicaps que devra affronter le CRBT. La saison écoulée, il a évolué avec 4 seniors et 6 juniors, ce qui explique d'ailleurs pourquoi l'équipe junior a remporté la coupe d'Algérie et donne la pleine mesure de la performance du club et de son sérieux. Les 6 juniors sont devenus cette année seniors, l'un d'eux a opté pour l'équipe de Staoueli, alors que sur les 4 seniors, 3 ont été libérés. A leur place, de jeunes espoirs on été recrutés, le CRBT se voulant un club formateur. « L'objectif pour nous, c'est de jouer les premiers rôles dans trois ans. Cette année, nous nous contenterons d'être des trouble-fête », indique le directeur technique. Mais parce qu'étant un club formateur, le CRBT ne veut plus constituer une réserve de talents pour les clubs les plus huppés, à ses dépends. Ainsi, depuis cette saison, le CRBT a fait signer des contrats en bonne et due forme à ses joueurs, de façon à tirer quelques substantiels dividendes financiers en cas de transfert au profit d'un autre club. Pour ce qui est de l'encadrement, le CRBT continue à faire confiance à Didi Saïd, qui maintient l'équipe en nationale 1 depuis trois années, malgré tous les aléas. Il reste que le club qui apprécie à sa juste mesure le soutien apporté par les autorités locales et la DJS, a du mal à admettre d'être traité sur le même plan que des clubs qui évoluent dans les limites du territoire régional, sans glaner le moindre laurier.