Arbitrage : Benouza, Omari et Ouaddah. Averts. : Kerboua, Bouraoui (MOC), Chaouaou (CSC). MOC : Medjemem, Kaïd Kasbah, Belmokh (Bensaci) puis Bouharbit, Kerboua, Mira, Daïra, Aroua, Matelsi, Guerrah (Alkma), Bouraoui. Entr. : Bouarata. CSC : Benmoussa, Chaouaou, Sedrati F., Sedrati Z., Griche, Belgherbi, Belhamadi, Djeffel, Kara (Belaïdi), Saïbi (Boulaïnine), Keraghel. Entr. : Mehimdet. Le derby constantinois a encore une fois déçu, puisque le spectacle tant attendu lui a fait cruellement défaut, dans une partie où seules les deux galeries se montreront à la hauteur de l'événement. La prestation modeste des 22 acteurs se reflétera par le peu d'occasions enregistrées durant les 90 minutes, si ce n'est celle de l'attaquant clubiste, Kara, qui, au quart d'heure de jeu, a tenté un tir puissant, qui passe quelques centimètres au-dessus de la transversale. Guerrah répliquera, quelques minutes plus tard, par un bolide envoyé dans le décor. Avec les changements apportés par les deux coachs, le match gagnera peu à peu en intensité lors du dernier quart d'heure, où les deux joueurs commenceront à se créer de véritables occasions, comme le coup franc direct exécuté par Kaïd Kasbah et bien intercepté par Benmoussa, auquel Sedrati répliquera par coup franc aussi puissamment ajusté et dévié par le keeper mociste dans les pieds de Boulaïnine, qui renvoie, à son tour, le cuir vers la cage de Medjemem, mais son ballon se heurte au poteau gauche. Une dernière contre-attaque est menée par les Mocistes aux ultimes instants du match, lorsque Aroua place remarquablement Bouraoui, mais ce dernier préfère se laisser tomber que de tenter un tir. Benouza, lui, refusera le penalty qu'il réclamait énergiquement. Graves accusations contre Benouza La fin du derby constantinois n'a pas été de tout repos pour le referee international Benouza qui se heurtera juste après le sifflet final à la colère des dirigeants mocistes. Ces derniers lui reprocheront d'avoir « sciemment » refusé d'accorder un penalty au MOC dans les derniers instants du match. Benouza sera escorté aux vestiaires sous un déluge d'insultes. Plus grave encore, Hakoum Madani, membre dirigeant et bailleur de fonds du club, entouré par les journalistes, déclarera sèchement qu'il avait été contacté par un intermédiaire de l'arbitre Benouza, la veille même du match. Madani ajoutera : « Cet intermédiaire m'a contacté sur mon numéro personnel et m'a déclaré qu'il parlait au nom de Benouza, m'affirmant que ce dernier était disposé à aider le MOC à gagner la partie contre une compensation… » Le président Berrahaïl laissera entendre aussi la même chose. Graves accusations donc des Mocistes contre Benouza. Ces derniers seront certainement appelés dans les prochains jours à s'expliquer et surtout à prouver leurs allégations.