Dans une rapport adressé au P/APC et au chef de daïra de Bouzeguène et dont une copie nous a été remise, les comités des villages d'Aït Salah, de Houra et d'Ahrik ont interpellé les deux responsables locaux afin de faire tout le nécessaire pour que leurs enfants, particulièrement les garçons qui sont depuis plusieurs années exclus de la cantine du lycée, bénéficient enfin du repas de la demi-pension. C'est un cri d'alarme qu'ils lancent dans un ultime sursaut espérant avoir gain de cause. Les comités de villages tentent de faire pression sur les responsables de l'éducation, considérant que leurs enfants ont été écartés injustement de la cantine. Tous les élèves des villages concernés sont éloignés de plus de 6 km du lycée où ils sont scolarisés. La majorité d'entre eux n'a pas les moyens de faire la navette entre le lycée et le domicile pour le repas de la mi-journée. L'indisponibilité des moyens de transport dans le temps imparti entraîne parfois des retards préjudiciables pour l'élève. Les comités de village appréhendent aujourd'hui l'arrivée de l'hiver qui va aggraver la situation des enfants obligés de prendre leur maigre croûton dans les coins de rue, sous la pluie.