Retournement de situation au FLN : les listes des candidats, postulant pour l'APC de Sétif ainsi que celle de l'APW, demeurent en stand-by, contrairement aux listes des autres partis signées, nous dit-on, à la fin de la semaine écoulée. Cette situation n'a pas été du goût de certains militants- candidats, dont les noms sont en ballottage , pour ne pas dire qu'ils ont été dégommés à la dernière minute. D'après les concernés, quatre candidats (APC) et onze (APW) ont été remplacés par d'autres postulants, ayant déposé leurs dossiers le 25 du mois en cours. En prenant connaissance des noms « rayés », on constate qu' hormis deux redresseurs, le reste du contingent est constitué des pro-Benflis. Ces derniers, ont-ils donc fait les frais de leur position antérieure ? Voulant connaître la position du parti, nos tentatives pour joindre le mouhafed qui s'est, d'après certaines indiscrétions, déplacé mardi dernier à Alger pour, nous dit-on, tirer les choses au clair, n'ont pas abouti, tout comme d'ailleurs nos démarches auprès de la DRAG. « Par son silence, la centrale cautionne les tractations de certains militants, qui ont confectionné des listes parallèles et qu'on ne peut qualifier que de suicidaires. Cette situation se répercutera, sans nul doute, sur les résultats du prochain scrutin, déjà compromis », diront les concernés, qui expliquent mal que leur direction puisse renouveler sa confiance à l'ex-P /APC, critiqué pour la « non-gestion » des affaires de la cité. Le candidat décrié se place, nous dit-on, à la quatrième position. La tête de liste, confiée dans un premier temps à Belbacha, vient d'être attribuée à Mohamed Dib, qui a failli occuper la même position en 2002. « L'administration, qui n'a pas voulu nous notifier les décisions de disqualification des 12 postulants, éliminés pour des raisons évidentes, ne veut pas nous éclairer pour qu'on ne puisse pas recourir à la justice, d'autant que les dates relatives au recours ont expiré », précisent nos sources qui considèrent qu'avec une telle approche, le risque est gros à Sétif, d'autant que la gestion FLNiste est décriée par la population de cette importante agglomération, qui ne veut plus vivre une autre mauvaise expérience générée par une équipe communale empêtrée, cinq ans durant, dans d'inextricables faux problèmes.