Pour les uns commission d'enquête, pour les autres commission d'évaluation. A la direction de la jeunesse et des sports, le climat est tendu depuis le passage et le séjour d'une commission de l'inspection générale. Depuis six mois, la gestion de la DJS est contestée par un groupe, membre de différentes associations, mais aussi de ligues sportives qui se disent lésées, puisque n'ayant pas bénéficié de subventions depuis belle lurette. Dans leurs différents écrits aux autorités locales et à la tutelle, et pour étayer leurs dires quant à la mauvaise gestion, et l'abus de pouvoir, ils évoqueront des factures de téléphone mobile à consommation individuelle de l'ordre de 261 185,31 DA, des pratiques despotiques et le favoritisme. Ce sont surtout les affectations abusives du personnel de la direction et les signatures et accords de marchés, qui n'obéissent pas aux normes en vigueur selon les contestataires qui reviennent le plus souvent dans les correspondance adressées aux plus hautes autorités, et dont nous avons des copies.A la direction de la jeunesse et des sports, M. Guelil, responsable du secteur, parle d'une commission de routine : commission d'évaluation qui fait sa tournée à travers la wilaya de la manière la plus normale, et ce n'est aucunement une enquête au sujet de la DJS ou sur sa gestion. M. Guelil atteste que la commission a dressé un bilan positif avec un seul point noir : la non-réalisation de l'auberge de jeunes dans la ville d'Arris. Le directeur de la jeunesse et des sports estime, quant à lui, qu'il est en parfaite harmonie avec la loi, et que ceux qui s'estiment lésés en fournissent la preuve. Affaire à suivre.