Une cinquantaine d'auto-écoles et environ 3 185 taxis ainsi que 697 véhicules de transport ont été également soumis à l'examen technique en octobre. Parmi les 12 922 véhicules soumis au contrôle technique durant le mois d'octobre passé, 4 812 ne seront plus utilisés pour des activités commerciales notamment en raison de leur détérioration selon une source de la direction régionale du transport. Ces véhicules exposent leurs propriétaires à des risques d'accidents de la circulation graves. Dans le même contexte, une cinquantaine d'auto-écoles et environ 3 185 taxis ainsi que 697 véhicules de transport ont été également soumis à l'examen technique durant la même période. On a appris que uniquement 9 ambulances ont été contrôlées dans le parc du secteur de la santé de la wilaya dont 5% d'entre eux dépassent les 20 ans. Celles-ci enregistrent des pannes techniques, tels que les feux et le système de freinage notamment. L'opération de contrôle a concerné également plus de 4 150 véhicules de transport de marchandises et une vingtaine de véhicules à remorques dont plus de 500 camions risquent de provoquer des accidents graves à tout moment. Renouvellement des systèmes d'examen A titre indicatif, plus de 37 000 véhicules de la catégorie utilitaire circulent actuellement à travers la wilaya. La même source indique qu'un nombre important d'entre eux n'a jamais été contrôlé même si une grande partie a plus de 20 ans d'âge. Les statistiques de la direction montrent que, durant l'été dernier, notamment avec l'arrivée des estivants, plus de 15 000 véhicules ont été mis en circulation à travers la wilaya dont plus de 12 000, contrôlés. Certains véhicules ont été mis en circulation dans les premières années des années 80. Le contrôle technique lancé par le ministère du transport, est une obligation. Les propriétaires de véhicules sont obligés d'être munis d'un document administratif. Ce dernier doit être présenté aux contrôles de police ou de gendarmerie. En cas d'absence de ce document, le propriétaire du véhicule sera verbalisé entre 1 500 et 5 000 dinars, au risque d'être présenté devant la justice ou voir son véhicule mis en fourrière. La défection d'ordre technique est l'un des facteurs importants d'accidents de la circulation avec une prévalence de 50%. C'est pour cela que l'Etat a décidé le renouvellement des systèmes d'examen et du contrôle technique, conformément a l'article 14 de la loi n°09/87 établie le 10/04/ 1987, visant l'organisation du mouvement de la circulation et de la sécurité à travers les réseaux routiers. Cette loi été réintroduite dans l'article 43 de la loi établie le mois d'août 2001 avec la généralisation de l'opération pour tous les véhicules circulant à travers le pays.