« Jamais on a vendu autant de gâteaux que lors de ces derniers jours », nous a avoué le gérant d'une patisserie-confiserie de la ville, très appréciée des fines bouches locales. « Notre carnet de commandes est plein et nous ne savons pas si on va pouvoir honorer d'autres agencements pour la période faste qui pointe son nez et qui s'annonce d'ores et déjà très chaude. » Visites de félicitations à domicile, fêtes organisées dans les établissements scolaires consécutives aux examens de la 6e, du BEF, du bac, et des soutenances à l'université, mais aussi célébration des fiançailles, mariages et autres circoncisions font que la tension sur les sucreries va crescendo. Les gens préfèrent, et c'est là une tendance qui s'incruste de plus en plus dans nos mœurs, acheter du prêt-à-consommer que de préparer des pâtisseries à la maison, dont le prix de revient, tout compte fait , n'est relativement guère loin de celui pratiqué par les professionnels. Parfois la réussite des préparations pâtissières en moins.