Photographie à l'appui du chantier à l'arrêt, un acquéreur d'un logement social participatif (LSP) s'est présenté hier à notre bureau pour fustiger le manque de sérieux dans la réalisation d'un programme LSP confié à l'OPGI. En effet, 70 logements situés dans la zone bleue dont 20 (8 logements inachevés, selon l'office) seraient à l'arrêt et traînent depuis 2002, date de lancement du programme. Plusieurs années après son démarrage et après de multiples arrêts de chantiers, il a connu deux ou trois réévaluations devenues en fin de compte insupportables pour l'acquéreur, conséquence de l'élévation des coûts des matériaux de construction, indique-t-on. Plusieurs d'entre les acquéreurs, affirme t-on, ont payé la totalité du prix de leur logement. A l'instar de ce cadre d'une administration publique protestataire qui crie aujourd'hui ouvertement à l'arnaque et qui aurait déboursé la totalité de la somme soit 105 834 843 DA pour un logement de type F3 (réévaluation de 9,69% incluse) mais qui attend depuis 5 années la livraison de son logement. Initialement les travaux de réalisation de ces 70 logements pour une délai de 8 mois ont été confiés à un bureau d'étude « Sud projet coopérative » qui a été dissous entre temps et diverses entreprises de travaux intervenantes au projet ont connu le même sort pour défaut de financement. Du côté de l'OPGI, on reconnaît volontiers le retard accumulé et la légitimité des protestations des acquéreurs. Mais l'actuelle direction de l'office, faute de financement, cause de ce retard, qui a hérité de cette situation tente de résoudre le problème, reconnaît le directeur. Celui-ci affirme que 50 millions de DA ont été dégagés sur fonds propres de l'office destinés à achever ce programme.