Créée sur les hauteurs de l'ex- Fort National dans la localité d'Aboudid, la zone d'activité de Larbaâ Nath Irathen n'arrive toujours pas à trouver sa vocation de site de production ou d'animation économique. En effet, après plus de deux décennies de son lancement, cet espace est presque toujours resté à l'état brut. Ainsi, le peu de réalisations effectuées sur le site ont péniblement affecté les budgets des bénéficiaires de lots de terrains parcellés et gérés par l'OPI de Tizi Ouzou. C'est surtout la situation géographique, le relief accidenté et la faible viabilisation de la zone qui a rendu toutes tentatives d'investissement presque impossibles en ces lieux. Ceci s'explique par l'inexistence d'un axe routier qui répond aux exigences de l'activité industrielle même à un niveau primaire. Il est vrai que toutes les voies d'accès vers Aboudid datent des années 1960, voire des années 1950. A cela s'ajoute l'inexistence par le passé d'un réseau autonome d'alimentation en eau et d'un réseau de gaz naturel. Une défaillance en énergie empirée par la vétusté du réseau électrique, bien que renforcé ces derniers temps. Enfin, il est à remarquer que dans cette région de haute montagne, la reproduction d'un cliché uniforme de zones industrielles existant sous des cieux plus cléments ne semble pas constituer une garantie pour le lancement d'une dynamique d'activité auprès des opérateurs économiques. L'imagination d'un projet de développement de la zone en respectant les spécificités de la localité est le souhait de plusieurs opérateurs potentiels qui acceptent de prendre le risque de croire à la possibilité de faire sortir cette zone de son état d'abandon actuel.