Après Aïn Defla, le responsable du RCD a rencontré ses militants de Mostaganem à la maison de la culture Ould Abderrahmane Kaki. Dans une brève allocution, Saïd Sadi aura mis en exergue les largesses de l'administration à l'encontre des listes des partis de la coalition pour lesquelles les délais de confection des candidatures auraient été insidieusement prolongés. S'agissant du prochain scrutin, l'orateur mettra en garde contre la fraude électorale et le bourrage des urnes qui sont incompatibles avec la démocratie, soulignant que toute entrave à l'expression populaire serait faite au détriment de la nation. Il ajoutera que toute fraude constitue un crime contre la nation. Concernant le choix fait par son parti de participer aux prochaines joutes électorales, le Dr Sadi dira sa conviction que c'est la seule voie qui permettra de changer de système. Sans se faire trop d'illusions sur l'issue du scrutin, il finira par admettre que si les électeurs de la région font le choix des candidats du RCD, ils pourront faire la différence entre des élus honnêtes et engagés au service du citoyen et de la communauté, et ceux corrompus que le système continue de privilégier dans ses recrutements. Il n'hésitera pas à fustiger certains patrons de presse qu'il ne nommera pas et qu'il traitera de corrompus. Revenant sur les péripéties vécues par son parti à Djelfa et Ghardaïa, le premier responsable du RCD les mettra au compte des tentatives du système d'amoindrir la participation de son parti par tous les moyens. En disant sa préférence pour une dictature éclairée et s'appuyant sur l'exemple tunisien, dont il saluera les performances dans le domaine économique, l'orateur soulignera qu'en Algérie, nous avons la dictature accompagnée d'une panne de lumière.