Trois ans après son lancement, où en est aujourd'hui le programme dit Tempus ? Pour répondre à cette question visant à établir un état des lieux objectif de ce dispositif dont la finalité est, à terme, la mise à niveau de nos institutions universitaires, les différents partenaires associés à ce programme se sont réunis trois jours durant à la faculté des sciences économiques et de gestion de l'université Mentouri. Une rencontre-bilan qui a permis aux uns et aux autres de plancher essentiellement sur les grands axes sur lesquels s'articule le montage de cette opération. Seuls ont manqué à l'appel les partenaires de l'université de Varèse et ceux issus de la conférence des recteurs des universités italiennes. Côté français, principal acteur dans ce canevas, il y avait autour de la table quatre représentants des universités grenobloises, dont le Pr Bernard Drugman, chef de file de la délégation française. Abdelaziz Cherabi, doyen de la faculté des sciences économiques de l'université Mentouri était, de son côté, le porte-parole des universités de Constantine, Jijel et Batna, signataires d'une convention-cadre prévoyant, entre autres actions inscrites dans ce programme Tempus, un échange d'étudiants et d'enseignants, ainsi que l'organisation de séminaires d'intérêt commun. Après étude des opérations menées dans ce cadre, les partenaires de cette convention ont jugé positif le bilan de ces trois années d'association, et souligné en particulier quelques-unes d'entre elles, à savoir l'encadrement des doctorants, dont certains (une douzaine) ont bénéficié de stages d'une durée de trois mois dans des universités de Grenoble, la formation, dans ces mêmes institutions, d'une centaine de cadres issus des universités de Constantine, Batna et Jijel, l'accueil de trois enseignants versés dans le domaine de l'évaluation des programmes en matière de démarche qualité dans des universités italiennes, la formation d'encadreurs appelés à assurer les nouveaux programmes des licences et masters élaborés en commun, notamment dans les filières non encore maîtrisées chez nous, et le montage de six licences professionnelles, dont 3 en sciences économiques, 1 en gestion des ressources humaines, 1 en entreprenariat et la dernière dans la force de vente, une spécialité qui fait ses premiers pas dans ce cursus universitaire.