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Tamalous perd ses eaux
SKIKDA
Publié dans El Watan le 18 - 11 - 2004

A l'instar des dizaines de hameaux du massif de Collo, Tamalous est un vocable composé d'origine berbère qui approximativement signifie « l'eau stagnante ». Et ceux qui l'avaient définie ainsi l'avaient certainement fait par rapport à sa richesse hydraulique et à sa nappe phréatique.
Car la ville se situe dans une cuvette où se déversaient les eaux collinaires de Tabbat Erfiss et d'El Bayata. Mais c'était l'oued El Guebli qui renflouait principalement les nappes de la région. Ce dernier prend ses départs à partir des monts neigeux de Sidi Driss et venait arroser une grande partie du massif de Collo en arpentant les régions de Guenitra, Errabine (point 40), Souk Tlata, Tamalous, pour se déverser finalement sur les côtes colliottes. Les vieux de Tamalous témoignent à cet effet que l'abondance de l'oued était telle que le problème d'approvisionnement en eau ne se posait pas de la même ampleur qu'aujourd'hui. Aujourd'hui justement, l'eau à Tamalous rime avec pénurie et sécheresse. Que s'est-il donc passé pour que toute la zone perde ses eaux et que ses habitants passent leurs journées à guetter les citernes privées ou à se contenter de quelques gouttes que la commune arrive encore à distribuer ? Le président de l'APC témoigne à cet effet que cette situation serait due en grande partie à la construction du barrage de Guenitra dans la commune avoisinante d'Oum Toub. Le barrage d'une capacité de 125 millions de mètres cubes a été implanté en 1984 en aval du mont Sidi Driss, à moins de 15 km seulement du chef-lieu de la commune de Tamalous. Il aurait, selon le P/APC, constitué, vingt ans durant, un obstacle devant la régénération de la nappe de Tamalous du fait qu'il limitait considérablement l'approvisionnement de oued El Guebli. Mais imputer ce rabattement à cette hypothèse ne devrait pas pour autant inhiber un autre facteur naturel qui a aussi contribué au phénomène. Il s'agit de la grande sécheresse vécue par l'ensemble de la wilaya de Skikda durant presque trois années successives (de 2000 à 2002).Une situation qui avait dans le temps asséché même les barrages. Ce sont certainement ces deux facteurs qui ont contribué à l'appauvrissement actuel. Car le rabattement dangereux de la nappe de Tamalous est aujourd'hui une réalité palpable. Et des paramètres pratiques démontrent aisément cet inquiétant tarissement, puisqu'on ne trouve plus d'eau dans le sol de Tamalous. Le P/APC dira à cet effet : « Il nous est arrivé de façonner des forages à plus de 26 m de profondeur en quête de la ressource, mais dans le meilleur des cas, on n'a pu en tirer que 0,67 l/s. Ce qui représente un débit insignifiant pour ne pas dire nul. D'ailleurs, on a même annulé d'autres forages afin de ne pas gaspiller l'argent. » Actuellement, à Tamalous, il existe 11 forages secs, une réalité qui fait que les habitants s'abreuvent à partir de trois forages plus ou moins opérationnels et qui, à eux trois, ne livrent que 21 l/s. Ce qui est loin de combler les besoins de plus de 47 000 habitants. Et même si la commune tente d'y remédier en renforçant l'approvisionnement par citernage, et malgré le pullulement des vendeurs d'eau (la citerne d'eau de 3000 l est cédée entre 700 et 2000 DA), à Tamalous, l'eau ne coule désormais plus à flots. Comble de l'ironie, il se trouve que Tamalous est située à 15 km du barrage de Guenitra et à 12 km seulement de celui de Beni Zid. Et quand on apprend que ces deux barrages sont presque à ras bord, on ne peut que se demander encore pourquoi laisser des populations assoiffées alors que l'eau coule à côté. Autre chose encore, le relief propre à la région est propice techniquement aux aménagements de retenues collinaires. Pourquoi ne pas penser à relancer le projet de la retenue d'Oued Baroune ? Bien que des échos laissent déjà présager cette éventualité, il reste cependant à la concrétiser.

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