La ville de Tamalous a de tout temps vécu dans la hantise des inondations. C'est une région qui était beaucoup plus connue pour ses richesses phréatiques. Elle tire d'ailleurs, son appellation d'un vocable berbère Tama (eau) et Loust (boue). Aujourd'hui, elle a plutôt tendance à se reconvertir en une ville marécageuse, où l'on ne peut circuler sans se munir de bottes. Car la disposition spatiale de la ville la confine dans une cuvette où viennent s'entasser toutes les eaux des hauteurs périphériques et toute leur boue. Une étude avait été engagée, il y a moins de trois années, pour la réalisation de plusieurs bretelles, afin de préserver la ville des inondations. Aujourd'hui et selon les déclarations de M. Boudelaâ, vice-président de l'APC, les travaux non achevés de certains projets sont venus en rajouter au marasme en accentuant les dangers d'obstruction des routes et des canalisations. L'APC a ainsi décidé, à titre préventif, de mener une grande campagne d'assainissement. « C'est une opération qui vise à éviter le pire et aussi à donner aux rues de la ville un aspect plus propre. Nous avons ciblé plusieurs tronçons sensibles comme la rue de l'hôpital, la maternité, la station du transport collectif, le marché... », a précisé le vice-président qui a également fait part de la décision de la wilaya d'accorder un projet de plus de deux milliards de centimes, afin d'achever tous les travaux visant à sécuriser définitivement Tamalous de tout risque d'inondation.