Le tronçon de l'autoroute Est-Ouest qui longe la wilaya de Sétif et qui est long de 75 km sera livré avant les délais fixés, ont annoncé, en présence des autorités locales, à la fin de la semaine passée, les responsables de la réalisation du projet. Lors de la visite de travail et d'inspection du wali de Sétif, accompagné d'une importante délégation, à travers plus d'un point du projet, les ingénieurs de la société COJAAL ont déclaré qu'avant la fin de l'année 2008,10 km au moins seront livrés. Ils sont allés jusqu'à affirmer que le reste du parcours sera ouvert à la circulation avant les délais convenus. Le chef de l'exécutif et ses accompagnateurs ont parcouru le chantier en voiture pour constater de visu l'avancement des travaux. Selon le directeur des travaux publics de la wilaya, un montant de 35 milliards de centimes a été alloué à l'opération qui a permis la levée des diverses contraintes et surtout l'indemnisation des personnes expropriées. Par contre, l'on a appris que certains, s'estimant floués, ont eu recours à la justice et demandent une réévaluation de leurs biens, déclarant : « Nous ne savons pas comment les autorités ont fait leurs calculs et sur quelle base elles nous ont indemnisés. Nous avons été lésés et nous demandons justice et réparation ». Pour rappel, le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, durant sa dernière visite de travail dans la capitale des Hauts-Plateaux il y a presque une année, avait exprimé sa satisfaction devant les efforts déployés par les responsables locaux, qui ont levé les contraintes administratives et techniques pour permettre à l'entreprise nippone d'entamer les travaux sur le tronçon qui relie les frontières de la wilaya de Bordj Bou Arréridj à celle de Mila. Le projet verra l'aboutissement de quelques ouvrages d'art, deux viaducs, six échangeurs et trois aires de repos. Le consortium COJAAL a, pour des raisons d'efficacité, installé son quartier général à El Hachichia, à quelque vingt km au sud du chef-lieu de la wilaya de Sétif, celle-ci étant considérée comme un centre névralgique. Le village d'Arair, situé non loin d'El Eulma, deuxième localité de Sétif, a été choisi pour l'installation d'une autre base vie pour les réalisateurs du projet.