L'association des parents d'élèves de l'école Allili Djillali de la cité Bouhenak ont transmis une lettre de dénonciation au chef de Daïra de Mansourah pour, disent-il, attirer l'attention sur un « acte de vandalisme qui s'est produit le 20 novembre dernier au sein de l'établissement chahid Allili Djillali ». En fait, selon ces parents d'élèves, il s'agit de plants d'arbustes plantés l'année dernière par les élèves de différents niveaux, à l'occasion de la journée mondiale de l'arbre. « Ces plants d'arbustes ont été purement et simplement coupés par un agent de l'APC de Mansourah, sur ordre du directeur de l'école, au grand désarroi des élèves, des instituteurs et des parents d'élèves, tous impliqués dans la protection de l'environnement à l'intérieur comme à l'extérieur de l'établissement scolaire ». Les signataires du document, qui ne lésinent pas sur les mots, qualifient cet acte de « crime écologique survenu malheureusement le jour même de la célébration mondiale de la ratification de la convention internationale relative à la protection des droits de l'enfance ». Enfin, les parents d'élèves, mécontents, dénoncent avec force cet « acte immoral ayant porté préjudice aux élèves et à leurs parents, soucieux de préserver l'environnement de cette école ». Nous aurions aimé connaître les versions de l'APC et de la direction de l'Education, mais en vain.