L'association des parents d'élèves de l'école Djebbar Messaoud, sise à Aïn Naâdja, commune de Gué de Constantine, dénonce la présence d'un marché informel à proximité de l'école sus-citée. « Nos enfants ont du mal à accéder à l'établissement à cause des étals installés anarchiquement tout autour. Cette lamentable situation dure depuis des années », s'écrie Kamel Izerroug, président de l'association. Et d'ajouter : « Même la passerelle censée être à la disposition des enfants est squattée par les commerçants à la sauvette. » Joignant leur appel aux parents d'élèves, les riverains de la cité se disent « fatigués » que leurs innombrables SOS, adressés à l'APC, soient restés sans suite, concernant, soulignent-ils, l'existence de « poissonneries » sauvages. « Le poisson est vendu sur la voie publique, alors que la législation est claire à ce sujet : il est strictement interdit d'étaler les produits de mer en dehors d'un endroit spécifique à cette activité, c'est-à-dire au sein d'un marché couvert, pourvu des commodités en matière d'hygiène », ajoutent-ils. Autre doléance à mettre en relief, l'inexistence d'un arrêt pour les bus universitaires de l'ONOU. Dans ce chapitre, les parents des nombreux étudiants qui habitent Aïn Naâdja tiennent à rappeler la correspondance adressée au P/APC le 8 novembre 2003 dans laquelle ils l'implorent de dégager un site aux étudiants. « Pour l'instant, les 5 bus de l'ONOU affectés à nos enfants sont contraints de s'arrêter dans un lieu sauvage où il n'y a pas d'abribus alors qu'une assiette de terrain, située en face de la station urbaine, serait tout indiquée pour ce type de réalisation », concluent-ils.