Emprunter le bus, dans toute la wilaya d'Oran, est devenu un véritable cauchemar, même si certaines lignes comme le 11, le 51, le B, le U et le 37 ont été renforcées par les bus de l'ETO. Pour la population oranaise, le transport est un vrai casse-tête. Autocars pleins à craquer, interminables temps d'arrêts et des receveurs (exception faite pour ceux de l'ETO) bien entraînés, qui hurlent à tue tête : « avancez ! Il y a encore de la place. Serrez-vous davantage et celui qui n'est pas content n'a qu'à descendre et louer un taxi ». De 9 h 00 à 17 h 00 c'est la paralysie totale au niveau du Bd Mascara et au rond-point de la cité Djamel. Les stations de bus sont pleines à craquer à 7 h 30 et à 17 h 30. « Ce sont les plus mauvais moments de la journée », déplore un étudiant. Serrés comme des sardines dans le bus, c'est ce que demandent les pickpockets, et les usagers ne savent plus à quel saint se vouer. « Le plan de circulation est extrêmement mal conçu et seules d'autres études de la conception des transports pourraient aider la deuxième métropole du pays à redevenir vivable », se désolent un groupe d'exploitants de lignes de transport.