Social : 300 emplois temporaires créés Dans le cadre de l'application du dispositif ministériel visant la résorption du chômage dans les zones déshéritées, la direction de l'Emploi vient de procéder à la création de 300 postes d'emploi temporaires dans le cadre du programme « TUP à HIMO » (Travaux d'utilité publique à haute insertion de main d'œuvre). Le programme concernera, selon Ouadhah Djillali, plusieurs opérations à utilité publique, en rapport avec les spécificités de chacune des onze zones touchées, dont trois au chef-lieu de wilaya. Travaux tels le nettoyage de certains lieux, les travaux hydrauliques, la collecte des ordures, le curage, le désherbage, l'ouverture de pistes et l'entretien des routes. La décision de l'insertion de la main d'ouvre inoccupée vise, dit-on, essentiellement les jeunes. Notre source précise que la wilaya a prévu le lancement d'autres opérations induites par le programme, afin de satisfaire la forte demande. Rappelons que depuis son lancement, le programme « TUP à HIMO » a pu générer quelques postes d'emploi indirects (temporaires portant sur une durée de trois mois). Selon la loi en vigueur, tous les ouvriers insérés dans ce cadre doivent bénéficier d'une couverture sociale de 6 mois et l'enveloppe dégagée à ce titre est de l'ordre de 1,8 milliards. Travail des enfants : Quelles solutions ? Un documentaire d'une trentaine de minutes sur le travail des enfants, réalisé dans les faubourgs de la ville, marché de gros et carrières d'extraction de sable, a mis à nu le fossé qui existe entre les lois en vigueur et les dures réalités que des centaines d'enfants, pour une cause ou une autre, sont amenés à vivre à leur corps défendant. Dans la salle des conférences Mustapha Mekki et devant M. Baghdadi, président de l'association nationale de défense des droits de l'enfant, beaucoup de thèmes liés au sujet du jour ont été développés, avec plus ou moins de réalisme et un zest de démagogie tant de l'avis de beaucoup de personnes, « les causes qui sous tendent ce phénomène restent le chômage et la déperdition scolaire, pour ne pas dire les mauvaises conditions de scolarité et une paupérisation qui gagne des pans entiers de la société ». La caméra qui ne dévoilait rien de ce que tout le monde connaît déjà, a permis tout de même à l'auditoire d'écouter certaines confessions pour le moins crues. Les interventions des spécialistes, dont un juge des mineurs, un médecin du travail et des psychologues, ont attaqué le phénomène sous sa dimension juridique, médicale et psychologiques pour conclure sur la nécessité de préserver la santé de l'enfant contre les risques induits par ce travail précoce et au moment du passage à l'âge adulte, sur fond de lois et de conseils qui constituent à bien des égards le fondement de la personnalité. Le fond documentaire qui évoque que « 1,8 million d'enfants travaillent au noir en Algérie », ne révèle pas la donne localement, ni ne fournit, mis à part la lecture d'une déclaration finale, le mode d'emploi à même d'atténuer le phénomène, de plus en plus grandissant dans notre pays. Sida : La situation est préoccupante La célébration de la journée mondiale de lutte contre le Sida a été une occasion pour le premier responsable du secteur (DSP) d'alerter sur la situation épidémiologique qu'il juge « préoccupante ». « La région qui comptabilise quelque 37 malades, dont des cas de séropositivité », devra « amener tout le monde à s'impliquer dans la lutte ». Pour la circonstance et devant un auditoire au trois quarts, composé de jeunes filles stagiaires de l'école paramédicale, un intéressant documentaire ou les réalités sur le V.I.H, appuyé par de poignants témoignages, a été projeté. Le réalisateur du documentaire, notre ex-collègue Abdelkader Boudebza, qui travaille pour le compte du secteur de la jeunesse et des sports (ODEJ), vient de signer ainsi son deuxième documentaire d'une durée de 52 minutes, au cours duquel 7 personnes, dont un enfant, se sont exprimées sur leurs problèmes de santé à l'aune de dures conditions de vies. Conditions qui semblent accentuer leur malaise et une certaine marginalisation en dépit des efforts louables entrepris par les services de santé, à l'exemple de la fonctionnalité sans tabous du centre de dépistage anonyme et gratuit et la bataille que mènent certaines organisations non gouvernementales à l'image de la Forem.